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Fierté 
La sélection marocaine a perdu la petite finale du Mondial-2022 de football au Qatar, face à son homologue croate, par 2 buts à 1, samedi au stade Khalifa.. 

Au terme d’un mois de compétition complètement fou et immensément rempli d’émotions, le Maroc n’a pas remporté la Coupe mais a gagné le monde. L’ensemble des sept matchs que compte le parcours d’un vainqueur a été joué par la sélection nationale. Sur ces sept rencontres, le Maroc n’a été battu que par le champion en titre en demi-finale et le vice champion lors de la petite finale disputée samedi au stade Khalifa.
En effet, c’est la Croatie, adversaire que les Lions de l’Atlas ont croisé en phase de poule, qui a eu le dernier mot, s’offrant ainsi la troisième place grâce à sa victoire sur le score de 2 buts à 1.
L’équipe de Walid Regragui restera comme la première sélection africaine dans le dernier carré d’un Mondial, après avoir écarté la Belgique, l’Espagne et le Portugal puis mis à mal en demi-finale le champion sortant français.
«On est dans les quatre meilleures équipes du monde… Si tu m’avais dit ça avant le Mondial, tout le monde aurait signé», a commenté le sélectionneur, conscient que désormais sa mission sera de ramener tout le monde «les pieds sur terre».
Car la route de cette équipe ne s’arrête pas là. Walid Regragui a immédiatement fixé un objectif à ses joueurs dans le vestiaire: «Si vous voulez entrer dans l’histoire, il faut gagner une Coupe d’Afrique des nations», être «roi chez soi» avant de penser à être «roi du monde».
Regragui en est convaincu: un pays africain peut inscrire son nom au palmarès de la Coupe du monde d’ici «quinze, vingt ans». A condition de continuer à travailler, de gagner en expérience en participant à des tournois afin de se bâtir l’«ADN de la victoire», de gommer «les détails» qui font encore la différence avec des équipes comme la Croatie ou la France.
Mais samedi, «la marche était un peu haute» encore, a-t-il reconnu. Après avoir bâti leur parcours sur une organisation sans faille et une grosse solidité défensive, les deux équipes se sont relâchées.
Et à ce jeu-là, les Marocains, qui ont fini avec un seul défenseur de métier sur la pelouse, Jawad el-Yamiq étant sorti (67) pour rejoindre à l’infirmerie Nayef Aguerd et Romain Saïss, se sont montrés moins tranchants, dans un match ouvert mais finalement pauvre en occasions.
Au final, le Maroc a fait valoir ses nombreux arguments durant toute la compétition, aussi bien offensifs que défensifs. En plus d’un collectif cohérent, le Maroc a montré qu’il ne manque pas d’individualités avec Achraf Hakimi, Hakim Ziyech, Sofiane Boufal ou encore Azeddine Ounahi, sans parler du milieu Soufiane Amrabat auteur d’un tournoi somptueux en sentinelle devant la défense.
La Croatie peut également s’enorgueillir de son parcours. L’équipe de Zlatko Dalic a montré que sa finale de 2018, perdue contre la France, n’était pas un accident .


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