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«Nous encourageons la création de nouvelles commissions dans d’autres régions» – Aujourd’hui le Maroc

Entretien avec Mohamed Jaouad Arsalane, président de la commission de l’enseignement privé de la CGEM de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima

Mohamed Jaouad Arsalane, président de la commission de l’enseignement privé de la CGEM de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, nous parle de l’objectif de la première rencontre de ladite commission, tenue jeudi 18 janvier et les défis à relever pour booster le secteur.

ALM : Pourquoi avez-vous choisi «Défis et perspectives de l’enseignement privé dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima : de la résilience au développement du secteur» comme thème de cette rencontre ?

Mohamed Jaouad Arsalane : Le choix de la thématique n’est pas anodin. Cela fait des années que notre secteur relève plusieurs défis, dont celui de surmonter les effets de la crise Covid-19 et réussir l’étape de la reprise. Nous avons réussi tant bien que mal à nous adapter au contexte et à passer au digital en un temps record. Cette crise fut un réveil pour le secteur de l’enseignant. Nous avons pu, en tant que professionnels, tirer les conclusions telles que le besoin de formation dans les nouvelles technologies de l’information ainsi que la nécessité de nouer des collaborations et des partenariats avec des organismes et des établissements publics à caractère social ou administratif (Anapec, CNSS, OFPPT, …).

Quel est l’objectif principal de cette rencontre ?

L’objectif de cette rencontre est de faire connaître la commission de l’enseignement privé de la CGEM-TTA qui englobe l’enseignement fondamental, collégial et secondaire ainsi que l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, à nos confrères de la région TTA. Nous avons profité de l’occasion pour inviter plusieurs intervenants des institutions publiques afin de mettre l’accent sur les différents programmes de soutien proposés au secteur. Nous tenons à remercier, par la même occasion, les différents directeurs provinciaux et régionaux qui nous ont accompagnés et soutenus pour cette première rencontre de la commission. Le succès de cette rencontre revient ainsi en grande partie à leur collaboration et la qualité de leurs interventions.

Comment se comporte le secteur de l’enseignement privé dans la région TTA ?

Le secteur de l’enseignement privé est composé de petites, moyennes et grandes structures. Ces différents établissements ont des problèmes communs mais souffrent également des difficultés propres à chacun d’entre eux. Chaque école essaye de survivre, à sa manière, aux problèmes qu’elle affronte alors qu’en unissant nos forces, nous pouvons nous entraider et trouver des solutions communes, avoir plus de représentativité et porter nos voix au plus haut lors des interactions avec les différents organismes et partenaires concernés.

Quel est l’apport de la commission de la CGEM-TTA au secteur dans le nord?

Nous bénéficions, comme toutes les commissions de la CGEM, du soutien, de la logistique et du savoir-faire d’une institution respectée et bien représentée dans toutes les régions du Maroc. Nous défendons nos droits en tant qu’entrepreneurs ayant choisi ce secteur pour le bien général et pour participer à la construction du Maroc du futur en formant des personnes qualifiées pouvant relever tous les défis.

Ne pensez-vous pas que les professionnels du Nord ont pris beaucoup de temps pour la création de leur commission au sein de la CGEM ?

C’est la première commission dédiée à l’enseignement privé au niveau d’une région. Cette commission n’aurait pu voir le jour sans le soutien indéfectible d’Adil Rais et Chaibia Balbzioui Alaoui, respectivement président et vice-présidente de la CGEM-TTA. Nous encourageons d’ailleurs la création de nouvelles commissions pour défendre les intérêts des professionnels et les accompagner afin de soutenir et de booster le secteur.

Quelles sont les filières les plus sollicitées dans l’enseignement supérieur privé au Nord ?

Les filières les plus sollicitées dans le supérieur sont en premier lieu la logistique en middle management. C’est la formation la plus pointue et la plus demandée et assure le lien entre le top management et les opérateurs. La formation en NTIC est, à son tour, très plébiscitée de nos jeunes désirant évoluer dans le digital. Il y a lieu de rappeler un manque criant d’instituts spécialisés et de centres de formation, selon une étude menée par la commission logistique et transport de la CGEM-TTA.

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