Les musiciens et artistes de Beni Mellal-Khénifra fêtent le Nouvel An amazigh – Aujourd’hui le Maroc
Un festival auquel ont participé des groupes folkloriques de la région
Sous le thème «La célébration du Nouvel An amazigh, une fierté de la décision Royale» et en partenariat avec l’Association nationale des musiciens et artistes, section de Beni Mellal, et l’Association Aghouar pour la culture et le développement, la direction régionale du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication de Beni Mellal-Khénifra a organisé, vendredi 19 janvier 2024/2974, au Centre culturel à Beni Mellal la première édition d’un festival auquel ont participé des groupes folkloriques amazighs de la région de Beni Mellal-Khénifra.
Lors de son mot inaugural, Dghoughi Manal, chef de service des affaires culturelles, direction régionale de la culture, a mis l’accent sur les objectifs que s’assigne ce festival et «cette nouvelle consécration du Nouvel An amazigh décrété jour férié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste». Et d’ajouter : «Au nom de M. le directeur régional du la culture, je rends un vibrant hommage aux organisateurs et aux participants à ce festival qui érige en piédestal la célébration du Nouvel An amazigh grâce à la décision Royale dont nous sommes fiers. La culture amazighe est l’une des composantes primordiales de l’identité marocaine. Ainsi, nous exaltons cette diversité culturelle qui participe à l’affermissement de notre identité marocaine riche de dimensions culturelles et sociales, de sa culture et de ses habitudes. En outre, l’organisation de ce festival auquel participent le groupe Rma des Ait Attab, le groupe folklorique Asnimar de Ain El Ghazi, le groupe Amarg de l’art de Ahidous et le chanteur Anouar Souidi est une apothéose dont tous les Amazighs sont fiers».
Pour sa part, Mohamed Lembarki , trésorier de l’Association nationale des musiciens et artistes, a magnifié l’organisation de ce festival ayant pour objectif «de glorifier l’artiste et de participer à la protection et à la pérennité de notre identité culturelle marocaine riche de sa diversité. On vient d’organiser ce festival dans la ville d’Azilal pour rendre un vibrant hommage à la célébration du Nouvel An amazigh et à la décision Royale qui est pour nous un grand honneur. Depuis belle lurette, on entendait parler de Hagouza, de Nayr… Ainsi , nous voudrions immortaliser cette célébration qui a vu le jour grâce à la décision Royale…».
Ce festival est une occasion de revigorer et de perpétuer le patrimoine culturel amazigh qui est l’un des fondements de l’identité culturelle marocaine d’autant plus qu’il y a, de nos jours, un certain nombre de folklores, de chansons et d’ahidous qui sont en voie de disparition et qui risquent de devenir évanescents à cause de l’usure du temps. Ainsi, nous sommes tenus de redorer le blason de ce patrimoine culturel afin qu’il renaisse de ses cendres, a souligné l’artiste Anouar Souidi, président de l’Association nationale des musiciens et d’artistes.
Pour Amrani Abderrahman, président du groupe Rma des Ait Attab, l’organisation de cette fête amazighe, à l’occasion du Nouvel An, est d’une très grande valeur symbolique. «Nous voudrions que notre patrimoine marocain, en général, soit riche et diversifié car c’est dans cette diversité du patrimoine que se réalisent notre résilience, notre union et notre unité. Notre identité culturelle est notre fierté. La diversité linguistique symbolise la richesse de notre identité culturelle marocaine», a-t-il conclu.
