Art & CultureAujourd'hui le Maroc

Quand une projection laisse découvrir une association – Aujourd’hui le Maroc

Le film «Bigger than us» est projeté mardi à Bab Rayan

La projection, mardi, du documentaire «Bigger than us» (Plus grand que nous), est une bonne occasion pour mieux relayer les activités de l’association casablancaise Bab Rayan. Voici un round-up de son activité ainsi que du film.

L’œuvre cinématographique de sa réalisatrice française Flore Vasseur a la particularité de traiter des sujets toujours d’actualité brûlante. Il s’agit, entre autres, de la lutte contre le mariage des mineurs. Il y est également question de droits des femmes, d’éducation et de sécurité alimentaire. Elle y aborde même l’environnement, une cause qui a tendance à gagner du terrain dans les productions cinématographiques. Des thèmes qui intéressent le Maroc aussi. Au-delà de cette projection dans une salle de séminaires occupée comme il se doit au sein de l’association, la cinéaste a une autre démarche.

Relayer le film dans des établissements
«Je suis là pour le présenter à un certain nombre d’écoles marocaines », précise, sur place, Mme Vasseur. La réalisatrice, également productrice du film, en donne plus de détails. «C’est un documentaire sur la jeunesse qui s’engage partout dans le monde », détaille-t-elle. Et ce n’est pas tout ! Ce film français est, d’après elle, «projeté au Maroc en darija pour les enfants sur une durée d’une heure 36 min». «Il est tourné partout dans le monde, notamment en Ouganda, au Malawi, en Grèce, Libye, Indonésie, au Liban et aux Etats-Unis.

Quant à la version originale, elle est en anglais », avance-t-elle à propos de son œuvre qui met également en jeu des personnages noirs et blancs. Dans l’intrigue, cette production traite de plus le militantisme contre le passage du mariage des mineures de 15 à 18 ans. Une action que la productrice illustre dans son œuvre par la gouvernante d’une tribu africaine qui interdit cet acte. De quoi faire l’intérêt de «Bigger than us». Cela étant, le tour de l’association laisse voir de près ses actions.

A la rencontre d’enfants de Bab Rayan
Dès l’ouverture des portes, des terrains de sport sont facilement perceptibles. Des enfants y portent des tenues rouges. Histoire de les habiller dans les couleurs du WAC. En outre, l’association est dotée de classes pour offrir un enseignement. A commencer par le préscolaire d’après des explications données lors du tour de l’association. Au fur et à mesure que les enfants grandissent, des classes sont ajoutées pour abriter environ 200 élèves. Quant aux critères d’entrée, ils sont consacrés aux foyers qui ont un revenu de 1.500 DH mensuels. Entre-temps, les dossiers des enfants issus de mères célibataires ou dans la précarité sont examinés pour qu’une enquête soit faite afin de voir si la famille est dans le besoin.

Mieux encore, l’association, où les enfants sont totalement pris en charge à titre gracieux, se fait aider par une assistante sociale. Au niveau de la scolarisation, le programme scolaire est similaire à celui de l’éducation nationale. Avant de s’engager dans cette voie, l’association organisait des ftours en Ramadan. Après quoi, d’autres actions sont dédiées aux enfants comme c’est le cas à l’occasion des fêtes. Pour mener ses actions, Bab Rayan se fait assister par une prise en charge de l’Etat, le comité de l’association et des donations de banques, d’industriels et d’entreprises privées.

Espaces  Outre les terrains de sport et classes, cette association qui, d’après des explications sur place, garde l’enfant depuis son plus jeune âge (3 ans) jusqu’à ce qu’il soit indépendant, est, comme le laisse voir le tour, dotée d’une salle de formation. Aussi, une salle d’informatique est disponible sur le site via l’apport de la fondation Hakimi. De surcroît, Bab Rayan s’occupe d’enfants ayant des difficultés d’apprentissage comme la dyslexie.

Aussi, un centre de formation offre des stages en boulangerie-pâtisserie. En tout, l’association est un espace intégré qui comprend le foyer, l’école et le centre de formation où le cursus est dispensé aussi par de grands industriels. L’objectif étant, toujours d’après des explications sur place, d’éviter aux jeunes de retourner dans la rue après 18 ans en leur offrant un métier. De même, l’association est, entre autres, équipée d’une cantine, ainsi que des jardins bio plantés par des enfants aussi.

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