EconomieLe Matin

L’ONCF a besoin de 100 trains pour rénover son parc ferroviaire

L’Office national des chemins de fer (ONCF) projette d’acquérir 50 trains pour remplacer la flotte ferroviaire qui arrive en fin de vie, et 25 autres pour permettre de répondre à la demande croissante en termes de transport de voyageurs. De plus, l’ONCF prévoit 5 trains supplémentaires pour les besoins de maintenance.

L’ONCF projette l’acquisition de 100 nouveaux trains fabriqués localement sur les 10 prochaines années. C’est ce qu’a annoncé le DG de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabiï El Khliï, devant la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants. Selon M. EL Khlii, l’office procédera au lancement, durant le premier semestre de 2023, d’un appel à manifestation d’intérêt à destination des constructeurs de matériel roulant ferroviaire. Les offres seront examinées au cours du deuxième semestre de la même année pour le choix et la finalisation des accords. La livraison de cette nouvelle génération de trains est prévue en 2025.

Lors de son intervention devant les membres de la commission, le DG de l’ONCF a indiqué que l’office a besoin d’acquérir 50 trains pour remplacer le parc arrivé en fin d’exploitation, et 25 autres pour permettre de répondre à la demande croissante en termes de transport de voyageurs. De plus, l’ONCF prévoit 5 trains supplémentaires pour les besoins de maintenance. Ces acquisitions rentrent dans le cadre d’un programme de renforcement du parc ferroviaire avec l’objectif d’arriver à disposer de 100 nouveaux trains de 200 mètres de longueurs, d’une capacité de 500 sièges et une vitesse pouvant atteindre 200 km/h.

« Le pari pour nous est de réduire le coût de fabrication et d’aller vers une flotte de trains produits localement. Nous tablons également sur un élargissement du réseau ferroviaire sur l’ensemble des régions », a souligné le responsable. Et de noter que l’objectif à terme et de mettre en place un écosystème industriel ferroviaire autour d’une unité de production de rames automotrices avec un taux d’intégration local avoisinant les 60%. À cet égard, le directeur général de l’ONCF a souligné que cet écosystème vise également l’exportation de certaines unités, à l’instar des industries automobiles et aéronautiques.

Evoquant le projet d’extension de la ligne à grande vitesse vers Marrakech et le développement du transport régional sur le réseau actuel, le DG de l’ONCF a indiqué qu’il avance dans le bon sens. L’objectif est de réduire la durée des trajets : Rabat-Tanger en une heure, Tanger-Casablanca en une heure et demie, Tanger-Marrakech en 3 heures, Aéroport Tanger-Aéroport Mohammed V en 2 heures, Casablanca-Marrakech en une heure et quart, Aéroport Marrakech-Aéroport Mohammed V en une heure, et Casablanca-Fès en 2 heures et 50 minutes.

>> Lire aussi : Le Plan Rail Maroc de l’ONCF nécessite un financement de 400 milliards de DH (Mohamed Abdeljalil)


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