Cette première édition des Orientales explorera les pistes pour un véritable décollage économique et social de la région en convergence avec le Nouveau modèle de développement.
La Wilaya de l’Oriental et le CRI de la région préparent un grand évènement économique dans la région. Il s’agit des « Orientales » qui se tiendront les 17 et 18 mars prochain à Oujda et qui réuniront l’ensemble des forces vives de la région : opérateurs économiques, investisseurs, acteurs institutionnels, CGEM et élus. Cette première édition explorera les pistes pour un véritable décollage économique et social de la région en convergence avec le Nouveau modèle de développement. Selon ses organisateurs, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la commémoration du Discours Royal prononcé par le Souverain à Oujda le 18 mars 2003.
A travers différents panels, les Orientales mettront en avant le potentiel de la région et de son attractivité afin de tracer les opportunités d’investissements pour les années à venir. Il s’agit également de partager avec les conseils élus et les acteurs institutionnels, la vision de planification territoriale de la région.
L’évènement sera structuré en quatre composantes : les Orientales des élus, les Orientales de l’investissement, les Orientales du sport et les Orientales des arts et de la culture. La région de l’Oriental s’étend sur 90.130 km2, soit 12,7% du territoire national. Les potentialités naturelles, humaines et économiques importantes dont dispose la région sont susceptibles de lui assurer un développement soutenu et cohérent. En effet, la région dispose d’une économie diversifiée, de secteurs productifs jugés très prometteurs notamment l’agriculture et le tourisme.
Elle bénéficie également d’une façade maritime riche propice à toute activité et d’un relief diversifié offrant des opportunités de mise en valeur attrayantes. Tout comme la plupart des régions du Royaume, l’Oriental fait face aujourd’hui à de grands défis d’ordre économique, social et environnemental. Parmi lesquels, la pression démographique sur les centres urbains aux dépens d’une baisse non négligeable de la population rurale, les faibles précipitations avec leur impact négatif sur la plupart des activités agricoles notamment l’élevage, la production de céréales, la raréfaction des ressources en eaux superficielles et souterraines et la détérioration du couvert végétal, en plus de la faible compétitivité du secteur de l’industrie de transformation.
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