Ainsi, l’assistance technique à mobiliser devra caractériser la situation actuelle de chaque groupement identifié sur tous les plans (conformité légale et réglementaire, gouvernances, infrastructure, valorisation, services, logistique, labellisation et certification, finances, etc.) et définir une situation cible pour chaque groupement sur les cinq prochaines années. Des propositions d’actions concrètes à court et moyen termes seront formulées afin de faire passer les groupements de la situation actuelle à la situation cible. Les groupements bénéficieront par ailleurs d’un accompagnement pratique sur le terrain afin de les engager dans les plans d’amélioration proposés.
Rappelons que le Plan Maroc Vert, arrivé à échéance en 2020, avait accordé une «grande» importance au développement des produits du terroir, non seulement parce qu’il s’agit d’une source de création de richesse et de revenus pour le monde rural, mais aussi parce que cette filière constitue un levier fondamental pour la préservation de la richesse culturelle et la biodiversité. De même, les résultats jugés «probants» enregistrés dans ce secteur lui ont permis aussi d’être consolidé et renforcé au niveau de Génération Green 2020-2030. Selon les données du ministère, depuis l’avènement du Plan Maroc Vert en 2008, pas moins de 200 produits du terroir ont pu être inventoriés. Ces produits offrent un potentiel de production annuelle important qui dépasse les 2 millions de tonnes et est capable de générer un chiffre d’affaires de plus de 14 milliards de DH par an. La filière, qui emploie plus de 3.000 groupements de producteurs (coopératives, GIE, unions, etc.), se caractérise par une forte représentativité féminine, plus de 50% de l’ensemble des adhérents étant des femmes. Entre 2008 et 2018, le nombre de journées de travail généré annuellement par groupement a bondi de 147%.