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Entre influences orientales, notes ensoleillées et poésie, Soha Mess offre une expérience rythmée et captivante, plongeant les auditeurs dans un univers musical où la modernité fusionne harmonieusement avec les traditions. » Cette prose émane du site français ActuaNews.fr.
Mince, on ne le savait pas ! Seulement, ce gros effort est magistralement faux. La chanson est une reprise bigarrée, un emprunt moralement délictueux de quelques phrasées du tube « Marsoul El Hob » de Abdelwahab Doukkali. Mais ceci n’est évoqué nulle part. Le parolier, El Moufti, a-t-il besoin d’un tel affront ? Le clip d’un peu plus de trois minutes envoie des rafales d’images en noir et blanc, hors contexte à outrance. Mais la bagatelle va bien plus loin : « ‘’Marsoul’’, imprégné de l’âme du flamenco, est une création envoûtante qui explore les différentes facettes de l’identité musicale de Soha Mess. Ce single nous plonge dans une croisière percussive et folklorique, mêlant des notes ensoleillées et poétiques. Un tableau émotionnel complexe se dessine, entre exploration, aventure, rêverie et introspection. » Rien que cela, le folklore en sus. Une rythmique savamment hachée, une harmonie malavisée et des cordes vocales bouleversantes d’approximations résument cette création chapardée. Et pour que cela fasse immigré qui fuit la misère, le site dégaine du lourd : « Ayant traversé la Méditerranée des bidonvilles de Casablanca à la Bretagne, Soha Mess a absorbé les cultures rencontrées lors de ce périple qualifié de quête personnelle.
‘’NOUR’’ est une fusion de sonorités acoustiques et chaudes, mariées à une voix envoûtante. Les traditions musicales se mêlent à une modernité captivante, créant une expérience immersive. » Soha ? La Mess est dite.
