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Il a fallu des semaines de pourparlers intenses pour que le nouveau Statut Unifié voie le jour. Réunis mardi, la Commission ministérielle et l’ensemble des syndicats de l’Education nationale ont scellé finalement un accord définitif sur le nouveau Statut Unifié des fonctionnaires de l’Education nationale. A l’issue d’un cycle de négociations laborieuses et de discussions ininterrompues, les ministres concernés, à savoir celui de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, celui de l’Inclusion économique, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, et les représentants syndicaux ont apposé leurs signatures sur le texte tant attendu. Un accord paraphé même par les syndicats les plus récalcitrants tels que la Fédération Nationale des Enseignants qui n’a pas signé l’accord de principe du 14 janvier qui a été la base du dialogue entre la tutelle et les centrales les plus représentatives depuis le début des négociations en 2022.
Un soupir de soulagement !
Les discussions ont été fructueuses. En témoignent les termes de l’accord qui répondent largement aux principales revendications brandies par les enseignants au cours de ces derniers mois de protestation. Le ministère de tutelle s’est engagé à abroger l’ancien statut par un décret ministériel pour donner lieu au nouveau statut qui met fin à plusieurs sujets de désaccord.
Les “contractuels” intégrés dans la Fonction publique
Le dossier des enseignants du secondaire a également été réglé. Ces derniers seront intégrés au statut d’enseignant secondaire qualifiant à partir de l’entrée en vigueur du nouveau Statut Unifié. Ceci s’applique à l’ensemble des cadres recrutés depuis 2016.
Durée de travail : le statut quo perdure
Le gouvernement a accédé aux demandes des syndicats en ce qui concerne le sort des détenteurs du master et du doctorat. Les premiers auront la possibilité de concourir pour l’échelle 11 à partir de 2024. Les seconds auront accès aux concours des professeurs assistants. 600 postes seront ouverts annuellement.
Une série de revalorisations salariales
S’agissant des écoles pionnières, la prime annuelle de 10.000 dirhams, versée aux enseignants qui y travaillent, est maintenue. Une prime spéciale sera versée également aux enseignants affectés aux régions lointaines. Le montant est fixé à 5000 dirhams. Par ailleurs, désormais, les heures supplémentaires seront mieux rémunérées (+30%) tout en étant facultatives. Les enseignants bénéficieront également d’une prime de correction des examens de l’ordre de 1000 dirhams alors qu’elle ne dépassait pas une centaine de dirhams.
Perspectives de carrière : gravir les échelons plus facilement !
Le nouveau Statut Unifié offre de meilleures perspectives de carrière pour les fonctionnaires de l’Education nationale. En parallèle avec la création d’un grade d’excellence à partir de 2026, les enseignants hors échelle bénéficieront à partir de l’échelon 3 d’une hausse de 1000 dirhams dans le cadre des indemnités spécifiques. Il sera créé un grade réservé aux enseignants agrégés en 2024 sur la base des conclusions des travaux d’une commission technique composée des représentants des syndicats et de la tutelle.