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Pour les nostalgiques des stars de football des années 70: Riva n’est plus. Toute une histoire passionnante des Azzurri

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Gigi Riva, meilleur buteur de l’histoire de l’Italie et l’un des plus grands joueurs de sa génération, s’est éteint à l’âge de 79 ans, avant-hier le 22 janvier 2024.

C’est celui que l’on surnommait “Rombo di Tuono” (“coup de tonnerre”) qui a notamment ouvert le score pour l’Italie en finale de l’UEFA EURO 1968 face à la Yougoslavie, pour un succès 2-0 des Azzurri (après un premier match qui s’était conclu sur un nul, 1-1).

Il fut aussi l’une des stars de la Coupe du Monde de la FIFA, Mexique 1970™, inscrivant un doublé contre le pays hôte en quart de finale (victoire 4-1), ainsi qu’un joli but lors de la prolongation de la victoire 4-3 contre l’Allemagne de l’Ouest dans ce qui allait être connu comme “le match du siècle”, en demi-finale.

Riva est devenu le meilleur buteur de l’équipe nationale d’Italie en 1973, dépassant ainsi Giuseppe Meazza. Il a disputé sa dernière rencontre internationale lors d’un match nul 1-1 contre l’Argentin lors de la Coupe du Monde 1974. Au total, il a inscrit 35 buts en 42 matches pour son pays.

En club, il a rejoint Cagliari à l’âge de 19 ans en 1963. Lors de sa première saison en Sardaigne, Riva a contribué à la promotion du club en Serie A pour la première fois de son histoire, et en 1969/70, il a permis aux Sardes de conquérir leur premier et unique Scudetto.

Le natif de Leggiuno, en Lombardie, a également remporté trois Capocannoniere – récompensant le meilleur buteur du championnat – en quatre saisons. Seuls Ciro Immobile (quatre) et Gunnar Nordahl (cinq) en ont remporté davantage.

Riva a ensuite fait partie du staff de Marcello Lippi lors du Mondial 2006 en Allemagne au terme duquel la Nazionale a été sacrée championne du monde pour la quatrième fois.

“Désormais, même le ciel tremble”, a écrit le président de la FIFA, Gianni Infantino. “‘Rombo di Tuono’, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe d’Italie, nous a quittés.” “Un champion intemporel. C’était un homme dur, mais un homme bon. Ses valeurs inébranlables ont été un exemple pour des générations de footballeurs, en particulier ceux qui ont remporté la Coupe du Monde de la FIFA en 2006, qu’il a accompagnés dans son rôle de manager de l’équipe. À partir d’aujourd’hui, l’histoire du football est un puzzle auquel il manque l’une de ses meilleures pièces. Bon voyage, mon cher Gigi.”


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