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Voila pourquoi les Etats-Unis doivent soutenir le Maroc contre l’Algérie

Dans une tribune consacrée au sujet du Sahara et l’intervention de grandes puissances comme les Etats-Unis, la Russie ou encore la Chine, un magazine américain soutient que Washington doit soutenir le Maroc, et que l’acteur derrière la marionnette du polisario n’est autre que l’Algérie.

Gordon G. Chang a analysé les revendications des membres de la milice séparatiste du polisario, la position du Maroc et l’intervention cachée de l’Algérie ainsi que l’intérêt pour la communauté internationale de maintenir la paix en Afrique du nord.

En Afrique du Nord, le Maroc est enfermé dans une lutte de plusieurs décennies avec l’Algérie et le groupe du front polisario, qui « est essentiellement un mandataire algérien » qui contrôle la rasd, la République arabe sahraouie démocratique, autoproclamée, et non reconnue par l’ONU, indique le magazine Newsweek.

L’auteur de l’article confirme ainsi une réalité que seule l’Algérie réfute: « L’Algérie soutient la rasd et le polisario avec de l’argent, des armes et une formation militaire ».

Gordon G. Chang suggère aussi que si l’argument de l’autodétermination poussé par l’Algérie et le polisario, est « émotionnellement puissant », il faudrait déjà que l’Algérie soit un exemple en termes de démocratie, de respect des droits humains, et des libertés, et qu’elle permette l’autodétermination des groupes, comme le polisario, au sein de son territoire.

« Mais l’Algérie, État de plus en plus dur, n’est pas en mesure de promouvoir les droits individuels », résume-t-il. Concernant les Sahraouis, il déclare qu’ils « s’identifient comme un peuple et ont, au moins à première vue, une revendication légitime à l’autodétermination. Pourtant, il n’est pas clair que les Sahraouis aient droit à un État qui leur soit propre ».

Pour lui, les visées du polisario sont de nature à « diviser le Maroc », et si l’on devait donner ce droit à ce groupe, il se demande quels autres groupes auraient alors le droit de former leur propre État ?

« Faut-il également diviser l’Algérie pour reconnaître le MAK, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, une force sécessionniste berbère ? », s’interroge-t-il.

Interrogé à ce sujet, l’ancien ambassadeur américain au Maroc (2003-2009), Thomas Riley, a indiqué que de toute évidence, « le Sahara occidental ne serait pas un État durable » s’il devait venir à exister.

Le Maroc est stable et pacifique, mais l’Algérie et le reste de la région sont particulièrement troublés, ajoute le diplomate qui soutient que les chefs de la milice séparatiste du polisario/rasd, s’ils devaient effectivement gouverner, auraient bien du mal à échapper aux problèmes qui tourmentent leurs voisins de l’est et du sud. « Et on voit mal comment le peuple sahraoui gagnerait à vivre dans des turbulences perpétuelles », indique-t-il.

Cela sans oublier que le réel commanditaire derrière le polisario et la rasd est l’Algérie qui a versé des sommes colossales depuis près de 5 décennies dans le seul but de diviser le Maroc et menacer sa sécurité à travers un groupe qui ne porte pas son nom -mais porte sa signature.

Au niveau géopolitique, Thomas Riley, affirme qu’il n’est juste et « pas bon signe que le principal bailleur de fonds de la rasd, l’Algérie, ait ses propres bailleurs de fonds dangereux : la Russie et la Chine », a-t-il affirmé.

« Être en Algérie, c’est comme vivre en Russie et en Chine (…) Il n’est pas étonnant que les Russes et les Chinois s’y sentent à l’aise », a-t-il estimé.

« Dans un monde qui se divise désormais en camps, Washington devrait soutenir ses amis et non ses ennemis », a indiqué pour sa part Jonathan Bass, qui suit la Chine dans la région pour le consultant en énergie InfraGlobal Partners .

« Le Maroc à tendance occidentale est un partenaire naturel de l’Amérique, contrairement à la Russie et à l’Algérie à tendance chinoise », a surenchéri le diplomate.

Pour le consulat chez InfraGlobal Partners, la Chine jouerait un rôle dans le dossier du Sahara « en acheminant de l’argent via l’Iran et ses mandataires vers les ennemis du Maroc, en particulier le polisario ».

Il est vrai ainsi que les Etats-Unis ont récemment découvert des sociétés écran installées en Chine, qui servaient à détourner la vente d’armes iraniennes sous embargo.

Pour cela, Newsweek affirme que dans un monde qui n’a pas besoin d’une autre crise, « il ne faudrait pas grand-chose à Moscou et à Pékin pour en créer une si l’Amérique devait se détourner de son allié de longue date, le Maroc », soulignant la nécessité de soutenir plus ardemment et rapidement le Royaume.

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