HibapressInternational

France : nomination d’un premier ministre homosexuel, une « tentative audacieuse » de macron face à l’extrême droite ? Ce qu’en disent les médias mondiaux

HIBAPRESS-RABAT-AGENCES

Que peut-on avancer comme point de vue concernant la nouvelle nomination, hier, d’un premier ministre homosexuel par Macron qui cherche ces derniers temps à vouloir sortir du gouffre dans lequel il s’est engouffré commençant par son expulsion du Sahel, sa chute vertigineuse dans le suffrage local et sa politique qui s’est détérioré vis-à-vis des USA et autres nations

Peut-être pour vouloir revivre de ses cendres, Macron tente le coup d’un premier ministre homosexuel pour finalement déjouer les regards sur ses multiples revers tant sur le plan national qu’international

Aujourd’hui, des associations LGBT ont salué mardi 9 décembre la nomination à Matignon de Gabriel Attal, premier chef de gouvernement français ayant publiquement évoqué son homosexualité, tout en appelant à une politique « exemplaire » en matière d’égalité des droits.

« La nomination de Gabriel Attal va dans le bon sens, elle illustre le fait qu’en 2024 en France, il est possible d’être Premier ministre homosexuel. L’évolution des mentalités a rendu cette nomination possible… un « symbole fort »  », réagit auprès de l’AFP Joël Deumier, coprésident de SOS Homophobie.

Cette nomination « peut agir pour des adolescents comme un signal positif, leur permettre de se dire qu’on peut être homosexuel et Premier ministre », abonde Catherine Michaud, présidente de l’association GayLib et membre du Mouvement radical.

Âgé de 34 ans, Gabriel Attal a vu son homosexualité être révélée en 2018 dans le livre « Crépuscule » de l’avocat Juan Branco, ancien camarade de classe à l’École alsacienne à Paris.

Il a depuis évoqué son orientation sexuelle dans plusieurs interviews, notamment dans l’émission « Sept à Huit » sur TF1 en novembre. Il y regrettait notamment ce « outing » qui ne lui a pas permis d’annoncer son homosexualité « au moment où il le voulait et de la manière dont il voulait ».

Gabriel Attal, 34 ans, remplace donc Elisabeth Borne au poste de Premier ministre

Si le quotidien espagnol El Periodico remarque qu’Élisabeth Borne semblait « particulièrement usée » pour faire face à des européennes « difficiles pour le macronisme », le Spiegel allemand voit dans l’arrivée d’Attal à Matignon une « tentative d’offensive politique ».

Un terme pour le moins mesuré, que l’on retrouve dans les pages du New York Times. Le journal américain évoque à son tour une « tentative audacieuse » d’Emmanuel Macron face à l’extrême droite, tout en considérant, citant la journaliste du Point Sophie Coignard, que le limogeage d’Élisabeth Borne « manque singulièrement d’élégance ».

Les publications britanniques The Economist et The Guardian se montrent quant à elles plus sceptiques encore. Le journal économique qualifie la nomination d’Attal de décision « audacieuse plutôt que sûre  », tout en reconnaissant que le départ de Borne est « abrupt mais peu surprenant  ». Le quotidien de centre gauche évoque, lui, l’arrivée d’un « bébé Macron » à la tête du gouvernement, doutant que « l’optimisme de la jeunesse » suffise face à l’extrême droite et à l’absence de majorité absolue à l’Assemblée.

L’éditorialiste suggère ainsi que « la présidence de M. Macron pourrait être vouée à une chute moribonde » face à l’avance du Rassemblement National et à la popularité de Jordan Bardella.

 

 


Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page