Une jeune fille de 14 ans sauvée d’une crise cardiaque à l’école

Cet événement rarissime s’est par chance bien terminé. Ce mardi 9 janvier, une jeune fille de 14 ans scolarisée au collège François-Truffaut de Saint-Martin-de-Seignanx, dans les Landes a été victime d’un arrêt cardiaque. Heureusement, deux mères de famille et l’infirmière scolaire ont sauvé la ville de la jeune fille.

« J’ai vu la jeune fille allongée par terre. Une maman m’a demandé si je pouvais faire quelque chose. Je lui ai confié ma fille et je me suis jetée à genoux », a évoqué Marion Lissayou, infirmière de 32 ans, à Sud Ouest (source 1). Très rapidement, elle est rejointe par Élodie, une aide soignante et mère de famille, et par l’infirmière du collège. « Si plusieurs personnes ne s’étaient pas mobilisées pour la sauver, je n’aurais rien pu faire seule », a avoué Marion Lissayou. Les trois femmes pratiquent les gestes de premiers secours et pratiquent un massage cardiaque sur la collégienne. Mais ce n’est pas suffisant, la jeune fille ne se réveille pas. Marion Lissayou demande alors à ce que quelqu’un aille chercher un défibrillateur. Les femmes suivent les recommandations de l’appareil placé sur la poitrine de la collégienne. « C’est la machine qui a fait le taf. On a seulement suivi les instructions qu’elle donnait », a expliqué humblement Marion Lissayou.

Elles continuent le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée les sapeurs-pompiers, qui la prennent alors en charge. La jeune fille de 14 ans est emmenée aux urgences. Le lendemain de son arrêt cardiaque, la collégienne est opérée avec succès. Elle reste sous surveillance au centre hospitalier de Bordeaux.

Heureusement pour la jeune fille, les gestes de premiers secours ont été réalisés rapidement, ce qui améliore considérablement les chances de survie. « Savoir où sont situés les défibrillateurs et connaître les gestes de premiers secours, quand la vie d’une personne se joue à quelques secondes, cela peut faire toute la différence », a reconnu Marion Lissayou.

Lors d’un arrêt cardiaque, 1 minute de gagnée, c’est 10 % de chances de survie en plus. Il faut également savoir qu’au bout de 5 minutes sans que le cœur batte, si rien n’est fait, des lésions au cerveau sont irréversibles. Selon la Fédération française de cardiologie, « le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est de 7 % si aucun geste n’est pratiqué. Il monte à 35 % si les gestes sont faits correctement » (source 2). Si vous souhaitez vous former aux gestes de premiers secours, des formations sont organisées par la Croix-Rouge. Chaque année, environ 40 000 personnes décèdent subitement d’un arrêt cardiaque.