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Les corruptibles de l’Algérie. L’Algérie propose à la vente les propriétés des hommes du « régime Bouteflika »

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HIBAPRESS-RABAT

Les autorités algériennes s’apprêtent à proposer aux enchères publiques les biens d’anciens hauts fonctionnaires de l’époque de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, reconnus coupables de corruption, afin de remplir le trésor public et de compenser une partie des sommes détournées, selon ce que rapporte, hier mercredi le magazine Jeune Afrique.

Selon le magazine, “des ventes aux enchères sont prévues pour vendre les biens de hauts fonctionnaires et d’anciens hommes d’affaires arrêtés dans le cadre d’affaires de corruption, à partir du 21 janvier, par la Direction générale de l’immobilier de cinq communes d’Alger”.

Elle a précisé : « La récupération de ces avoirs s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des arrêts définitifs rendus par la Cour Suprême, comme à la fin de l’année dernière le centre commercial Bab Ezzouar appartenant à Ahmed Mazouz, l’une des personnalités les plus influentes du régime Bouteflika, a été vendu, et cette fois des meubles, des appareils électroménagers, des vêtements et des produits de luxe seront exposés aux enchères«.

Elle a ajouté: «Le seuil de valeur de tous les biens proposés à la vente sera déterminé en fonction du préjudice causé au trésor public. Par exemple, l’ancien patron du secteur automobile, Mohieddine Tahkout, doit à l’Etat un montant total de 309 milliards algériens. “Il s’agit de la plus grande somme détournée, à travers l’octroi d’avantages indus et de pots-de-vin utilisés pour acheter des voitures de luxe, des usines, des terrains, des villas, des hôtels, des bateaux de plaisance et des bijoux. «

Elle a ajouté : « Viennent ensuite les frères Kouninef, qui sont Reda, Noah, Tariq, Abdelkader et Karim, qui sont proches de la famille Bouteflika, et qui, selon le dossier judiciaire, ont causé des dommages au trésor public s’élevant à plus de 275 000 milliards de dinars, ce qui équivaut à environ deux milliards et 38 millions de dollars, suivi de Mourad Oulmi, ancien président de la SOVAK.

En décembre dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé, dans un discours qu’il a prononcé devant le Parlement, la récupération effective de l’équivalent de 30 milliards de dollars, outre des unités industrielles et immobilières, localement et à l’étranger.

Le magazine conclut qu’« en Algérie, il n’y a pas moins de 4.200 biens immobiliers, 229 terrains agricoles, 401 terrains industriels, 6.400 comptes bancaires, 99 titres bancaires, 25 yachts et bateaux, 4.203 bus et gros camions, 821 véhicules, 236 machines agricoles et 7 000 véhicules touristiques, en plus de dizaines d’usines  et des complexes touristiques et des sociétés de gestion de télévision qui ont été récupérés, selon les statistiques publiées par le ministère de la Justice.

Parmi les autres affaires qui demandent un traitement spécial figure notamment l’affaire Tayeb Louh, ancien ministre de la Justice, et son affaire de l’achat controversé des bracelets électroniques défectueux, et encore d’autres défections à l’instar de l’ancien ministre de l’énergie Youssef Yousfi, puis les cas de Mohamed Hattab, ancien ministre de le jeunesse et les sports, Khalida Toumi, l’ex-ministre de le culture, Abdelmalek Sellal, ex-Premier ministre, lié à plusieurs affaires, dont celle liée au groupe Metidji, y figurent aussi, Boudjema Talai, Abdelghani Zaâlane, Nouri Abdelwahab, Bouazgui Abdelkader, Mahdjoub Bedda, Rahiel Mustapha, Abdelkader Zoukh, sans oublier Ahmed Ouyahya, Djamel Ould Abbès, Temmar Abdelwahid, Abdelhamid Melzi, Abdelghani Hamel, Saïd Bouteflika et Ali Haddad.

 

 


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