Ferrari marque un retour aux conceptions à moteur avant et à toit souple qui sont apparues pour la première fois en 1969, via la Roma Spider équipée d’un V8 turbocompressé de 3.9 litres développant 612 chevaux.
Ferrari vient tout juste de présenter à ses clients son dernier modèle, la Roma Spider, lors d’un événement exclusif au Palais El Badi de Marrakech. Cette voiture hautes performances est selon la marque, une interprétation contemporaine du style de vie italien chic et voluptueux des années 1950 et 1960. Elle reprend les proportions, les volumes et les spécifications du concept V8 2+ à succès de la Ferrari Roma, et avec l’adoption d’un toit souple. Le design du toit est une version nouvelle et moderne qui souligne le caractère exubérant de la Ferrari Roma Spider, avec de nombreuses options de personnalisation qui incluent des tissus sophistiqués sur mesure et des surpiqûres contrastées.
Fonctionnellement, le toit s’ouvre en seulement 13,5 secondes et peut être actionné à des vitesses allant jusqu’à 60 km/h. Le fait qu’il soit si compact rend également le coffre plus grand et augmente la polyvalence du véhicule. Un nouveau becquet breveté est intégré au dos de la banquette arrière et se déploie via un bouton sur le tunnel central, garantissant un confort exceptionnel des occupants à bord sans occuper de place dans la voiture.
La Ferrari Roma Spider conserve les bonnes caractéristiques dynamiques de la Roma. Elle affiche le meilleur rapport poids/puissance de sa catégorie grâce non seulement à son toit, mais aussi à son châssis tout aluminium et à son V8 de 620 ch de la famille de moteurs annoncé comme le moteur international de l’année à quatre reprises consécutives. Ce dernier est lié à une boîte DCT à 8 vitesses de Ferrari, connu pour ses temps de changement de vitesse rapides ainsi que pour ses standards de confort et d’efficacité mécanique.
Conçue par le Ferrari Styling Center dirigé par Flavio Manzoni, la Roma Spider se dote d’une ligne de toit redessinée, avec une lunette arrière modifiée pour qu’elle puisse se replier sous le couvre-tonneau lorsque le toit est ouvert. Le style original d’une bande couleur carrosserie traversant la base du toit et séparant le becquet actif en fibre de carbone du toit et de la lunette arrière, crée un style original à la super sportive. Et lorsque le toit est abaissé, le becquet actif se connecte visuellement à la banquette arrière et aux appuie-têtes.
La Ferrari Roma Spider, un habitacle sophistiqué
Concernant l’habitacle, la Roma Spider a adopté la même approche des volumes et des formes introduites sur la Ferrari Roma. Deux espaces séparés, un pour le conducteur et un pour le passager, ont été créés dans une évolution de concept à double cockpit. Le look de ce dernier a été obtenu en étendant la philosophie appliquée au tableau de bord à l’ensemble de l’habitacle. D’où la vision de deux modules qui s’enroulent autour du conducteur et du passager et s’étendent et s’intègrent aux sièges arrière.
Les caractéristiques de l’habitacle sont tout aussi sophistiquées que celles de la Roma, avec un écran vertical de 8,4 pouces et une plaque de levier de vitesses en métal entourée de cuir et de faux daim. Ferrari indique que les boutons du volant ont été révisés pour en faciliter l’utilisation et que le bouton de démarrage est éclairé en rouge. Ferrari a pris soin de réduire le bruit du vent et les turbulences lorsque le toit est fermé avec un élément aérodynamique de 5 mm en haut du pare-brise et un déflecteur de vent qui apparaît lorsque les sièges arrière s’abaissent sur simple pression d’un bouton. De toute évidence, cela ne s’ouvre pas avec des personnes assises à l’arrière, mais étant donné les espaces restreints à l’arrière de la Roma, cela ne semble pas être un problème.
Le cœur de la Roma Spider n’a pas changé, avec un V8 turbocompressé de 3.9 litres développant toujours 612 chevaux via une boîte automatique à double embrayage à huit rapports. Ferrari montre des changements mineurs à la boîte de vitesses qui améliorent le rendement énergétique et la Roma Spider est livrée avec la dernière version du système Slide Slip Control qui gère la traction et la stabilité et permet les dérives potentielles. La Roma Spider voit également l’introduction d’une pompe à huile qui réduit de 70% le temps de mise en pression lors des démarrages à froid, tout en augmentant le débit à moyen régime.
Le châssis de la Roma Spider est dérivé de la Ferrari Roma, mais présente de nouveaux composants, avec la partie arrière inspirée de la solution utilisée sur la Ferrari Portofino M. Le seuil, un élément structurel d’une importance fondamentale, a été développé spécifiquement pour la Ferrari Roma Spider, tout comme certains éléments nécessaires à l’installation de la capote souple et de l’entourage du montant a du pare-brise. La marque italienne n’a pas mentionné de date d’arrivée de la Roma Spider, ainsi que le prix. Le coupé commence à 247.000 euros, il faut donc s’attendre à un prix supérieur à ce dernier.
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L’évolution des cabriolets Ferrari
Ferrari et la conduite sans toit sont une bonne combinaison. Le constructeur italien sait qu’un grand nombre de ses clients aiment ces voitures. Il y a exactement 15 ans, la Ferrari California est arrivée sur le marché, c’est-à-dire le modèle «de base» qui combinait les caractéristiques d’un coupé et d’un cabriolet. Maintenant, il a été décidé de changer la recette, Ferrari Roma Spider 2024 est une version ouverte du coupé bien connu et populaire, équipée d’un toit souple. Les modèles California, California T et Portofino étaient des voitures à succès, mais on leur reprochait les lignes massives de la partie arrière de la carrosserie. Le toit métallique pliant caché permettait à la voiture de combiner les caractéristiques d’un coupé et d’un cabriolet. Désormais, une telle combinaison n’est plus nécessaire, car le constructeur italien a décidé de proposer une nouvelle alternative, un toit souple qui rappelle les anciens cabriolets des années 1970. La version Spider se dote d’un nouveau toit souple qui peut être caché derrière les occupants en 13,5 secondes. Il est possible de le plier en roulant à une vitesse allant jusqu’à 60 km/h.
