Les secteurs automobile, textile et agroalimentaire ont représenté 55,5% des exportations totales du Maroc en 2022.
La résilience de la croissance économique de la zone euro se traduira par une demande supplémentaire en exportations adressée au Maroc, essentiellement dans l’automobile, le textile et l’agroalimentaire. Cette résilience boostera également les transferts de fonds. Ce qui incite à revoir à la hausse les perspectives de croissance de l’économie nationale en 2023 de 3,2 à 3,5%. C’est ce qu’indique l’agence financière américaine «Fitch Solutions» dans une nouvelle analyse.
La résilience de la croissance économique de la zone euro est une bonne nouvelle pour le Maroc, étant donné que l’Europe est le premier partenaire commercial du Royaume. C’est ce qu’indique l’agence financière américaine «Fitch Solutions» qui relève que le Vieux continent représente plus des deux tiers de la demande d’exportation du Maroc. Cette demande supplémentaire en exportations adressée au Maroc profitera essentiellement aux secteurs de l’automobile, du textile et de l’agroalimentaire, puisque la majorité de la production de ces secteurs est destinée à l’Europe, note l’agence sur son site internet.
Ces secteurs, précise-t-elle, ont représenté 55,5% des exportations totales du Maroc en 2022. Cette résilience économique de la zone euro boostera également les transferts de fonds, qui devront afficher une augmentation modérée cette année, ajoute l’institution financière basée à New York, notant que les exportations et les envois de fonds supplémentaires amélioreront l’environnement macroéconomique du Maroc. Ce qui incite, selon elle, à revoir à la hausse les perspectives de croissance de l’économie nationale en 2023 de 3,2 à 3,5%. Par ailleurs, Fitch Solutions indique qu’une plus grande résilience économique aux États-Unis, à l’Union européenne et à la Chine stimulera les exportations des économies de la région Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA), qui sont très exposées à la demande de ces trois plus grandes économies.
De ce fait, cette résilience soutiendra l’activité économique dans divers pays de la région MENA. «Une performance américaine étonnamment solide nous a amenés à réviser nos prévisions de croissance du PIB réel de 0,3 à 1,0%, tandis que des résultats trimestriels similaires dans les pays européens nous ont incités à revoir nos projections pour la zone euro de -0,5 à 0,3%. Aussi, la réouverture soudaine en Chine nous a conduits à réviser nos prévisions pour cette économie de 4,5 à 5%», explique l’agence.
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