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Le climat général des affaires demeure à un niveau normal dans l’industrie

Le climat général des affaires dans l’industrie n’a pas bougé au cours des trois premiers mois de l’année 2023. Il est resté «normal», selon l’enquête de conjoncture de  Bank Al-Maghrib au titre du premier trimestre.

En effet, 71% des entreprises interrogées dans le cadre de cette enquête estiment que le climat général des affaires dans l’industrie aurait été «normal». 26% d’entre elles estiment au contraire qu’il aurait été «défavorable».

Dans le détail, la Banque centrale indique que ces proportions sont respectivement de 79% et 17% dans le «textile et cuir», de 76% et 21% dans l’«agro-alimentaire», de 60% et 33% dans la «mécanique et métallurgie» et de 52% et 44% dans la «chimie et parachimie».
A noter que l’ensemble des industriels déclarent un climat des affaires «normal» dans l’«électrique et électronique».

A titre de comparaison, au quatrième trimestre de 2022, le climat général des affaires dans l’industrie avait été également jugé «normal» mais par 61% des entreprises.

Selon les résultats de la précédente enquête de BAM, ces proportions étaient respectivement de 69% et de 23% dans la «mécanique et métallurgie», de 67% et de 30% dans la «chimie et parachimie», de 59% et de 27% dans l’«agro-alimentaire» et de 54% et de 35% dans le «textile et cuir».
Le climat des affaires avait été également qualifié de «normal» dans l’«électrique et électronique».

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Il est à noter qu’au premier trimestre 2023, les conditions d’approvisionnement auraient été «normales» selon 60% des industriels et «difficiles» selon 40% d’entre eux.
Dans son rapport, Bank Al-Maghrib précise que cette dernière proportion atteint 77% dans la «mécanique et métallurgie», 71% dans l’«électrique et l’électronique» et 40% dans l’«agroalimentaire».
Précisons également que plus des quatre cinquièmes des entreprises qualifient cet approvisionnement de «normal», dans le «textile et cuir» et dans la «chimie et parachimie».

Les résultats de l’enquête font état d’une stagnation des effectifs employés durant les trois derniers mois, particulièrement dans l’«électrique et électronique», dans la «chimie et parachimie», dans l’«agro-alimentaire» et dans le «textile et cuir».

Plus du tiers des entreprises de la «mécanique et métallurgie» déclarent en revanche une baisse et la moitié une stagnation, note la Banque centrale ajoutant que les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés au cours des trois prochains mois.

Hormis l’«électrique et électronique» où ils auraient plutôt stagné, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans toutes les branches d’activité, selon les chefs d’entreprise interrogés.

Toujours selon Bank Al-Maghrib, au premier trimestre 2023, la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de «normale» par 83% des entreprises et «difficile» par 16% d’entre elles.
D’après l’organisme public, par branche, ces parts sont respectivement de 92% et de 6% dans l’«agro-alimentaire», de 89% et de 11% dans le «textile et cuir», de 85% et de 15% dans la «chimie et parachimie» et de 62% et de 38% dans la «mécanique et métallurgie».
Précisons que la situation de la trésorerie aurait été jugée «normale» par la totalité des entreprises dans l’«électrique et électronique».

S’agissant de l’accès au financement bancaire, il aurait été qualifié de «normal» par la quasi-totalité des industriels dans toutes les branches à l’exception du «textile et cuir» où 21% des entreprises le qualifie de «difficile».

Concernant le coût du crédit, l’enquête fait ressortir une stagnation selon 65% des entreprises et une  hausse selon 34% d’entre elles.

Par branche, ces parts se situent respectivement à 78% et 20% dans la «mécanique et métallurgie», à 71% et 29% dans l’«électrique et l’électronique», à 70% et 29% dans l’«agro-alimentaire», à 60% et 40% dans la «chimie et parachimie» et à 23% et 71% dans le «textile et cuir».
Quant aux dépenses d’investissement, elles auraient pour leur part stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 49% des industriels et augmenté selon 39% d’entre eux.

Il est à préciser que ces parts atteignent respectivement 62% et 35% dans l’«agroalimentaire, 48% et 35% dans la «mécanique et métallurgie» et 33% et 58% dans la «chimie et parachimie» ; mais qu’en revanche, 29% des entreprises de l’«électrique et électronique» indiquent une baisse des dépenses d’investissement et 34% dans le «textile et cuir», contre 71% et 57% respectivement déclarant une stagnation.

62% des chefs d’entreprise interrogés s’attendent à une hausse des dépenses d’investissement et 29% à une stagnation.

Alain Bouithy

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