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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie réitère l’impératif de l’approche participative concernant le dossier de l’enseignemen

Le Groupe socialiste-Opposi-tion ittihadie à la Chambre des conseillers déplore que le gouvernement, alors qu’il s’évertue à présenter une multitude de projets de réforme ou de révision concernant nombre de secteurs vitaux ayant trait au vécu de larges pans de la société marocaine, demeure incapable d’agrémenter ces initiatives par des mesures et dispositions à même de favoriser le climat opportun et propice à la garantie des conditions de réussite de ces projets.

Ainsi, à l’occasion des discussions générales parlementaires autour du projet de loi de Finances au titre de l’année 2024, le président du Groupe d’opposition ittihadie, Youssef Aïdi, a illustré cet état de faits par un cas éloquent qui révèle l’échec cuisant de l’Exécutif quant à la résolution des difficultés et problèmes affectant «la famille de l’enseignement» et hypothéquant l’avenir du pays.

En effet, l’adoption du décret relatif au statut particulier des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale et ce qui s’en est suivi comme larges mouvements de protestation et de contestation paralysant ce secteur vital et privant des millions d’élèves de la poursuite régulière de leurs études, ont révélé de grands dysfonctionnements.

Le président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers a rappelé que le secteur de l’enseignement, tous niveaux confondus, est un secteur vital
stratégique quant au présent et à l’avenir du pays de même qu’il constitue « une réelle locomotive vers l’édification d’une société cohésive et développée sur les plans écono
mique, industriel et civilisationnel ».

Par conséquent, a-t-il souligné, l’on ne peut s’aventurer dans des initiatives de bricolage et des projets indécis et approximatifs dénués de l’engagement et du sérieux préconisés.

Le conseiller parlementaire usfpéiste a mis l’accent, à cet égard, sur l’impératif de l’opérationnalisation effective de l’approche participative en impliquant tous les acteurs
concernés par la réforme en question.

« C’est le moyen le plus efficient et la voie la plus courte vers la mise en œuvre des réformes nécessaires pour de tels secteurs », a-t-il mis en avant, en ajoutant que « c’est le cheminement le plus adéquat pour atteindre les objectifs escomptés et épargner le pays de toute situation de marasme et de tension, pouvant occasionner un climat d’instabilité et affecter la paix sociale sans lequel l’on ne peut avancer posément sur le terrain de la réforme et du changement escompté ».

Là-dessus, Youssef Aïdi, dans le cadre du débat général autour du PLF, a présenté quelques observations qu’il a jugées essentielles concernant le projet gouvernemental.

Les principales révisions sur lesquelles s’appuie le projet gouvernemental semblent dépasser la réalité économique et sociale du pays et s’embourber dans « un optimisme »
démesuré déclinant un état d’espérances aussitôt estompé frôlant le désespoir et la frustration et annihilant toute crédibilité.

Par ailleurs le conseiller du Groupe parlementaire d’opposition ittihadie a abordé la problématique de la pérennité du financement des projets sociaux (…) le constat de
l’inexistence d’une réelle réforme fiscale se fondant sur les principes de solidarité et d’équité à même de favoriser la confiance des investisseurs nationaux et étrangers.

Rachid Meftah

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