HIBAPRESS-RABAT
Le Parti Populaire de droite est arrivé en tête des récentes élections législatives en Espagne, remportant 136 sièges, devant le Parti Socialiste, qui a remporté 122 sièges.
Mardi dernier, le roi Felipe VI d’Espagne a nommé le leader de la droite Alberto Nuñez Viejoo, à la tête du gouvernement, en attendant que la Chambre des Représentants organise une séance de vote en faveur de la présidence du gouvernement.
Viejoo doit obtenir la majorité absolue, soit les voix de 176 députés sur 350, au premier tour de scrutin, tandis qu’au second tour, une majorité simple suffit.
Le parti d’extrême droite « Fox », qui a remporté 33 sièges, est le seul allié potentiel du Parti Populaire dans une coalition gouvernementale, puisque les deux Partis disposent ensemble de 169 sièges parlementaires, tandis que l’allié du Parti Socialiste, le Parti Sumer de l’extrême droite gauche, a obtenu 31 voix, ce qui donne aux deux Partis ensemble 153 sièges.
Quant à savoir si le changement de coalition au pouvoir en Espagne aurait un impact sur les acquis obtenus, Nabil El Andalousi, directeur du Centre Maghrébin de Recherche et d’Etudes Stratégiques, a déclaré : « La position sur la Marocanité du Sahara et les relations entre Madrid et Rabat, ne sera pas très affecté par le changement de coalition au pouvoir en Espagne.»
El Andalousi a justifié ses propos en disant que les questions prioritaires pour la droite espagnole concerneront dans cette prochaine étape, la sécurité, l’immigration et l’économie, y compris le renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc :
« On s’attend à ce que les progrès réalisés dans la position espagnole concernant la reconnaissance de la Marocanité du Sahara ne changeront probablement pas, d’autant plus que l’opposition de ce Parti à la position de Sánchez concernant la Marocanité du Sahara ne équivaudra pas à la niveau de changement de ce Parti par rapport à la position déclarée de l’Espagne, dans la mesure où ce Parti voudra renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et se concentrer dans cette relation sur le retour économique, mais concernant la tentative du Parti Populaire d’obtenir des points et faire pression dans le dossier de Sebta et Melillia au profit de l’Espagne, ce n’est que pour gagner la sympathie de l’opinion publique espagnole, et c’est ce que le Maroc ne permettra pas si cela se produit
