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L’organisation : « Les camps de Tindouf vivent un chaos sans précédent »

Une organisation non gouvernementale, basée à Genève, a alerté la communauté internationale sur le fait que les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, vivent depuis près de cinq décennies un chaos juridique sans précédent dans l’histoire des camps de réfugiés, où des milliers de Sahraouis vivent dans des conditions inhumaines sous des tentes ou des maisons de boue, dépendant principalement de l’aide internationale.

L’organisation pour le développement économique et social a déclaré lors de son intervention lors du débat général sur le rapport du Haut-Commissaire aux droits de l’homme, dans le cadre de la 55e session du Conseil des droits de l’homme qui se tient à Genève, que l’Algérie refuse toujours de reconnaître les habitants des camps de Tindouf en tant que réfugiés, et de leur accorder les droits qui en découlent, en conformité avec ses engagements découlant de sa ratification de la Convention relative au statut des réfugiés et du Protocole relatif au statut des réfugiés. “Il reste ainsi que les réfugiés sont sans carte de réfugié, sans recensement, vivant dans des camps de nature militaire contrairement à la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, qui stipule la nécessité de maintenir le caractère civil des camps”.

Elle a souligné que le Front Polisario continue de gérer les camps au lieu du pays hôte, l’Algérie, en violation du droit international et loin des regards de la supervision internationale, car “les opérations de surveillance sont au mieux intermittentes ou partielles et ne peuvent pas révéler pleinement le modèle systématique de violations graves des droits de l’homme commises à l’encontre des habitants des camps”.

L’organisation a également mis en garde dans le discours prononcé par la militante des droits de l’homme Aïcha El-Douihi contre l’incapacité du mécanisme des “procédures spéciales des Nations unies à visiter les camps de Tindouf malgré nos recommandations en la matière à travers nos rapports soumis lors de sa visite dans le pays hôte, l’Algérie”.

Elle a conclu en appelant le Haut-Commissaire aux droits de l’homme “à envoyer des missions techniques dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, pour enquêter sur les violations et les dépassements graves qui s’y produisent, ainsi que sur la récurrence des actes de violence et l’absence effrayante de sécurité, notamment après le retour du Front Polisario aux armes”.


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