Un million d’euros de pertes pour la Tour Eiffel en raison de la grève des travailleurs
Hiba Press – Agences
La fermeture de la Tour Eiffel dans la capitale française, , pendant six jours, en raison d’une grève des travailleurs, a entraîné des pertes dépassant le million d’euros, selon la société exploitante.
La célèbre tour a rouvert ses portes aux visiteurs après avoir été fermée en raison d’une grève organisée par les travailleurs syndiqués et les employés de la tour, qui accusent le Conseil de la ville de Paris, qui gère 99 % de la société d’exploitation de la Tour Eiffel, de mauvaise gestion financière ; car la ville a décidé de tripler les frais annuels pour ce monument.
Ces frais sont le montant que la Tour Eiffel doit payer chaque année au Conseil municipal de Paris, qui a augmenté cette année à 50 millions d’euros, dans un contexte préoccupant quelques mois avant les Jeux Olympiques.
Les estimations de la société exploitante de la Tour Eiffel indiquent une perte de 100 000 visiteurs pendant les jours de fermeture.
La société assure que les personnes ayant réservé un billet pour visiter le monument seront proposées pour réserver une nouvelle date ou se faire rembourser leur entrée.
Jean-François Martins, président de la société d’exploitation de la Tour Eiffel pour la station “France Info”, considère que les inquiétudes des employés concernant la ruine du monument parisien, “sont quelque peu une illusion”, expliquant que “la société a été la première à voir que la tour avait besoin d’être restaurée il y a plus de cinq ans comme c’est le cas maintenant”.
Selon le responsable de la société exploitante de la tour, 380 millions d’euros ont été investis dans le travail entre 2017 et 2030, “ce qui est plus de deux fois et demi ce que c’était pendant la période correspondante précédente.
Il a ajouté : “Nous avons entièrement reconstruit l’ascenseur, nous sommes au milieu d’une campagne de peinture, et nous avons facilité l’accès aux personnes à mobilité réduite”.
Martins a rejeté les accusations de cupidité des syndicats contre le Conseil de la ville, qui est presque le seul actionnaire de la société exploitante de la tour.
Martins a annoncé une augmentation de 20% des prix pour l’été 2024 ; en raison de l’augmentation des coûts de travail de 120 millions d’euros.
Il a poursuivi : “Il n’était pas possible de ne pas effectuer le travail que nous devions faire sur la tour ou de mettre ce fardeau sur les impôts des Parisiens ou sur les feuilles de paie”.
