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Hommages, compétitions, projections… Le festival du film arabe de Casablanca dévoile les dessous de sa 4ème édition – Aujourd’hui le Maroc

Le 4ème Festival du film arabe à Casablanca, prévu du 16 au 23 juin, dévoile sa programmation. Il met la mairesse de la métropole à sa présidence d’honneur. En voici les contours d’après la présidente du festival, Fatima Nouali Azar.

En partenariat avec le conseil de la ville de Casablanca et de l’arrondissement de Maarif, l’association « Imtidad » pour la culture et le développement organise cette 4ème édition du festival. Un événement qui fait le choix de mettre en avant Nabila Rmili qui s’en «félicite».

Rapprocher la culture de la métropole

Pour la mairesse, cette présidence d’honneur est «compatible» avec sa «vision intégrale et la stratégie de rapprocher la culture et les arts des habitants de la ville tout en créant un rayonnement culturel aux niveaux local, national et provincial». Dans les détails, cette année l’événement sera marqué, d’après Mme Nouali, par «deux compétitions officielles des longs-métrages de fiction et documentaires, des projections de films hors compétition dans le cadre du panorama du cinéma marocain et arabe outre des hommages à des créateurs marocains et arabes, ainsi que des master class, conférences et ateliers de formation pour les jeunes». Et ce n’est pas tout ! Les projections de la compétition officielle et les spectacles d’ouverture et de clôture se tiendront, d’après elle, au complexe culturel Mohamed Zefzaf au Maârif «lié au festival par un partenariat signé avec le président de cet arrondissement, Abdessadek Morchid, en novembre 2022». «Le reste des projections hors compétition sera réparti entre plusieurs centres culturels de la ville», ajoute la présidente de cette manifestation.

Déroulé du programme

Dans ce sens, l’équipe du festival annonce le réalisateur tunisien Ridha Behi comme président du jury des longs-métrages qui se verra également rendre un hommage par le festival. Il y sera entouré de la réalisatrice émiratie Nujoom Al Ghanem, du comédien marocain Malek Akhmiss, de l’actrice égyptienne Yosra El Lozy et de l’acteur syrien, Sherwan Haji. Quant au jury des courts-métrages, il sera présidé par la réalisatrice saoudienne Hana Al Omair et composé de l’artiste égyptien Ahmed Wafik et de la comédienne marocaine Hassnaa Moumni. De plus, le festival rendra hommage à l’actrice marocaine de renom Raouia, de son vrai nom Fatima Herrandi, à l’artiste égyptien Khalid El Sawy, à l’actrice égyptienne Hala Sedki et au réalisateur marocain Hicham Lasri. En termes de compétition officielle dans la catégorie des longs-métrages, l’événement prévoit, entre autres, la projection des films «Big little women» de l’égyptienne Nadia Fares, «Dirty difficult dangerous» du Libanais Wissam Charaf, «A Gaza weekend», de son réalisateur Basil Khalil sur coproduction palestinienne et américaine. Dans la catégorie des courts-métrages, le programme révèle entre autres la projection des films «A moment between silence and chaos» de son réalisateur libanais Omar Seaibi, «Abed» du Jordanien Abdelsalam Alhaj, «Blue» du Bahreïni Ammar Zainal, « Buzz » du Soudanais Mohamed Fawi, «Cinema and nothing more» du libyen Saad Elsha, «Disoriented» de l’Algérien Youcef Mansour et bien d’autres.

C’est le titre de la boite

Retour sur les éditions précédentes

Rappel  La 3ème édition s’est distinguée par la programmation de documentaires aux côtés de films de fiction. L’objectif étant, d’après Mme Nouali, de «veiller à la participation de l’ensemble des pays arabes au festival que ce soit dans la compétition ou le panorama».
A son lancement en 2018, cet événement tenait déjà à sa pérennité. Chose qui se concrétise davantage puisque la troisième édition se tiendra après un arrêt forcé par la pandémie. Dans un entretien antérieur avec ALM, la directrice abonde dans ce sens : «En tant qu’équipe professionnelle, nous tenons à la réussite de l’événement. Aussi, nous insistons énormément sur la continuité du festival. Depuis le début, nous étions sûrs de cette pérennité d’ailleurs. Nous n’avons aucune crainte à ce niveau-là. D’autant plus que nous avons de grandes ambitions». Lors de sa deuxième édition, le festival a programmé des courts-métrages en compétition officielle. Aussi, le nombre de films a augmenté. Ce sont 20 courts-métrages et 11 longs-métrages qui ont concouru. De plus, le panorama y comprenait des courts et longs métrages.

 

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