Aujourd'hui le MarocEconomie

Un modèle marocain – Aujourd’hui le Maroc

Le Royaume fait office de véritable référence dans différents domaines

Le développement durable est aujourd’hui au cœur des différentes stratégies publiques. Alors que le monde fait face aujourd’hui à des défis multiples en raison des activités humaines durant le dernier siècle, des pays comme le Maroc sont devenus de véritables modèles à suivre.

C’est une stratégie multiforme menée par le Maroc à différents niveaux pour faire du développement durable un pilier de son développement. C’est le cas dans le domaine de l’industrie. Le Maroc avait mis en place la stratégie bas carbone 2050. Une vision basée sur le pari du Nouveau modèle de développement ainsi que sur la nouvelle ambition de la NDC révisée à la hausse en 2021. La stratégie aligne ainsi le plan de relance économique sur les principes de sobriété carbone, de durabilité et de résilience aux effets du changement climatique. Pour ce faire, sept orientations ont été déterminées. Il s’agit ainsi d’accélérer le fort développement des énergies renouvelables en vue d’une électricité décarbonée, à partir d’un objectif indicatif de 80% à 2050. Il s’agit également de hausser l’électrification des usages dans les secteurs de l’industrie, du bâtiment et du transport et évaluer le potentiel de développement de l’hydrogène vert pour décarboner l’industrie et le fret routier ainsi que de généraliser l’efficacité énergétique et l’efficacité dans l’utilisation des ressources naturelles dans tous les secteurs, tout en développant les normes et l’infrastructure qualité de construction et d’équipements. Cette vision a pour orientation également de stimuler l’économie circulaire, la réduction et la valorisation des déchets, de développer l’agriculture et les écosystèmes forestiers durables et résilients et les puits de carbone ainsi que de mettre en place des plans de transports et de logistique favorisant la multi-modalité et l’investissement massif dans le développement de nouvelles infrastructures de transport. Elle vise par ailleurs à promouvoir une nouvelle génération de villes sobres et «intelligentes», y compris par l’intégration systémique des technologies de la transition numérique dans tous les secteurs socio-économiques.

Eco-responsabilité

Il faut dire que l’éco-responsabilité devient petit à petit la norme. Dans le domaine de la mobilité réputé très polluant, des efforts sont également entrepris. Le Maroc prend un nouveau virage en matière de mobilité durable. En plus de l’adoption de nouvelles décisions et de normes visant à lutter contre la pollution, les autorités veulent se doter d’une véritable feuille de route pour la promotion des moyens de transport propres. Le pays est passé officiellement depuis le 1er janvier 2023 à la norme antipollution euro6 B. Un arrêté conjoint du ministère du transport et de la logistique ainsi que le ministère de la transition énergétique et du développement durable avait été publié au Bulletin officiel. Concrètement, le document dévoile un calendrier pour la mise en œuvre progressive de cette nouvelle norme destinée à lutter contre les pollutions de l’air. Il faut préciser qu’il s’agit d’une norme internationale fixant les limites maximales de rejets polluants pour les véhicules roulants neufs.
Il en existe plusieurs selon le type de véhicule. Les normes évoluent au cours du temps et deviennent progressivement plus strictes. Leur objectif est de réduire la pollution atmosphérique due au transport routier. L’entrée en vigueur de cette décision annonce la couleur puisque les responsables planchent actuellement sur un projet important visant à lutter contre la pollution de l’air issue de la circulation de voitures à moteur thermique. En effet, le ministère du transport et de la logistique travaille actuellement sur un plan national de mobilité durable à l’horizon 2030.
Les premiers jalons de ce plan sont attendus dès cette année selon le ministère. Ce plan va donner naissance à une feuille de route alliant la garantie d’accessibilité et la lutte contre les changements climatiques. Si les responsables n’ont pas encore arrêté définitivement les mesures destinées à faciliter l’accessibilité à ce genre de mobilité, il est question de renforcer le dispositif public encourageant le recours aux moyens de locomotion plus propres vis-à-vis de l’environnement. Au cours de ces dernières années, les autorités avaient pris certaines mesures dans ce sens. Ainsi, le pays avait décidé d’annuler les droits de douane ainsi que la taxe spéciale annuelle sur les automobiles (vignette) sur les véhicules hybrides et électriques dans le but d’encourager les futurs acquéreurs à opter pour ce genre de voitures plus propres.

Agriculture durable

Le domaine de l’agriculture, l’un des piliers économiques du pays, n’est pas en reste. C’est une véritable révolution qui est menée aujourd’hui au Maroc pour développer une agriculture durable plus économe en eau. Les dernières technologies sont ainsi déployées sur le terrain grâce à l’implication des acteurs engagés dans le domaine.
Dans un entretien accordé à Aujourd’hui Le Maroc, le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, avait détaillé les mesures prises par son département en la matière. Pour ce dernier, l’économie circulaire est un modèle économique qui vise à préserver l’environnement. Elle s’intègre parfaitement dans un mode de production agricole en optimisant l’utilisation des ressources disponibles et en les réinjectant dans le circuit de production. En agriculture, les cycles biologiques constituent le socle de l’économie circulaire. En effet, l’agriculture circulaire renvoie à des pratiques et des modes de production agricoles qui respectent l’environnement. Elle demeure un modèle à suivre pour faire émerger une agriculture marocaine durable et efficiente. La nouvelle stratégie Génération Green 2020-2030 intègre l’agriculture circulaire dans son deuxième fondement. La pérennité du développement agricole repose sur le développement d’une agriculture durable en matière d’utilisation des ressources, notamment les ressources hydriques, l’adoption de pratiques agro-écologiques, l’utilisation des énergies renouvelables et des techniques de conservation du sol et une meilleure gestion des déchets de l’activité agricole.
L’agriculture biologique, filière phare de la nouvelle stratégie, est un exemple d’agriculture circulaire vu qu’elle valorise la réutilisation des matières organiques des cycles de production agricole (élevage et cultures végétales) et se traduit par une protection des sols. Dans ce cadre, la stratégie Génération Green accorde une importance capitale au développement de l’agriculture biologique en visant à étendre les superficies passant ainsi de 12.000 ha actuellement à 100 mille ha à l’horizon 2030 tout en renforçant la production, l’export et la consommation intérieure.

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