HIBAPRESS-RABAT
Dans une interview vidéo précédemment publiée par HibaPress sur sa chaîne YouTube, le Dr Abdelhak Snaibi, expert en sécurité et affaires stratégiques, a confirmé que l’Algérie a un complexe d’hostilité historique avec le Royaume du Maroc.
Le Dr Snaibi a ajouté que les dirigeants de l’Algérie et de son régime militaire agitent et promeuvent toujours la guerre contre le Maroc, et c’est un message qu’ils envoient pour satisfaire leurs besoins à l’intérieur et non à l’extérieur, étant donné que l’armée algérienne n’a absolument aucune capacité à affronter les Forces Armées Royales Marocaines.
L’expert en matière de sécurité et d’affaires stratégiques a expliqué que toujours agitant et évoquant la possibilité d’une guerre contre le Maroc par le président et les chefs militaires en Algérie vise à contrôler la situation dans leur pays à la lumière de la grande tension sociale et populaire vécue par le pays qui nage au-dessus des gisements de gaz et de pétrole.
Le Dr Snaibi a souligné que promouvoir l’idée de «l’ennemi extérieur» contribue à distraire le peuple algérien et à diriger son attention et ses préoccupations vers les frontières et non vers les vrais problèmes du peuple, ajoutant qu’un certain nombre de généraux algériens avaient auparavant confirmé dans leurs déclarations, ainsi que dans certaines notes, que la guerre contre le Maroc n’est pas possible compte tenu de la disparité des rapports de force.
L’expert susmentionné a ajouté que depuis la guerre des sables et Amgala 1 et 2, au cours desquelles l’armée algérienne a subi de lourdes pertes en vies humaines et en matériel, les généraux algériens étaient certains que la guerre directe avec le Maroc n’était pas en leur faveur, ce qui les a incités à compter sur la guérilla à travers le soutien du gang polisario, finançant, recrutant et formant ses membres.
Snaibi a conclu en disant que les gisements de gaz en Algérie, qui sont contrôlés par des sociétés multinationales, font également partie des raisons de la peur de la guerre des généraux algériens, car leur présence dans des endroits peu couverts et largement ouverts dans des zones susceptibles de transformer en une arène d’affrontement direct, donne aux dirigeants militaires la certitude que leurs pertes seront plus terribles et pourraient conduire à une catastrophe dans leur pays s’ils choisissent un jour l’option de la guerre, malgré leur empressement à s’armer ces derniers temps.
