Santé

Maxime, dégouté de Grindr : « C’est un supermarché, un gouffre sans fin »

« J’étais cent fois plus heureux en couple, confie Maxime. Ou plutôt, cent fois moins malheureux », rectifie le jeune homme de 29 ans, qui sort tout juste d’une relation de trois ans. Trois ans pendant lesquels il est parvenu à se détacher de Grindr, l’application phare des rencontres gay. Il le dit lui-même, il y était « accro ». Aujourd’hui, il lutte pour ne pas télécharger à nouveau l’appli, convaincu que ce serait là une défaite. « Je n’ai pas fait tous ces efforts pour m’en extirper pour finalement y retourner », lance le Parisien. Pendant des années, c’est sur Grindr que la magie opérait pour ce jeune cadre dans une entreprise du CAC 40, aujourd’hui complètement désenchanté. La plateforme met en relation des personnes selon la distance qui les séparent. Pas besoin de « matcher » comme sur Tinder, il suffit d’envoyer des messages à tous les profils s’ils sont près de vous. Une aubaine pour Maxime, qui a longtemps utilisé l’appli pour des rencontres d’un soir. Du sexe pour du sexe. Ou pour combler un manque de confiance en soi et une déprime sur lesquels il tente de travailler aujourd’hui.  

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