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Alors que les 24 pays qualifiés s’affrontaient sur le terrain dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations CAF Côte d’Ivoire 2023, quelques jeunes femmes photographes ont capturé ce moment historique à travers leurs objectifs.
La CAN CAF Côte d’Ivoire 2023 a vu quelques jeunes femmes photographes avoir l’opportunité de capturer chaque mouvement des joueurs, les émotions des fans et les célébrations de buts. Tout comme la plupart des footballeurs sur la pelouse, ces jeunes photographes ont connu un parcours en dents de scie jusqu’à la grande scène du continent.
Voici cinq jeunes femmes photographes et ce que représente pour elles l’étape de la CAF AFCON .
Weam Mostafa Elsayed – Égypte
L’Égyptienne pratique la photographie depuis plus de dix ans et a participé à deux Coupes d’Afrique des Nations .
Weam Mostafa Elsayed a dû faire face à de nombreux défis, y compris ceux qui doutaient de ses qualités, mais elle est parvenue à surmonter tous ces obstacles.
“Être une femme photographe est un défi en soi, surtout dans le domaine du sport. Beaucoup de gens pensent que nous ne sommes pas assez bonnes ou même aussi bonnes que les hommes. Mais j’aimais me mettre au défi, et mettre tout le monde au défi, pour leur prouver qu’ils avaient tort – prouver que nous sommes aussi talentueuses et que nous pouvons être meilleures”, a-t-elle déclaré.
Forte de l’expérience acquise en couvrant deux Coupes d’Afrique des Nations Elsayed estime que les images prises sont historiques et resteront à jamais gravées dans les mémoires.
“J’ai couvert deux CAN CAF , la première lorsque j’ai commencé à poursuivre ma passion pour la photographie sportive en 2019 en Égypte et maintenant ma deuxième en tant que photographe officielle de la CAF pour le tournoi. L’expérience elle-même n’est pas comme les autres tournois que j’ai couverts, la CAN CAF est énorme, elle unit tout le continent et vos photos en tant que photographe entrent dans l’histoire. Ces photos resteront à jamais gravées dans les mémoires et, en rencontrant des gens et des photographes de toute l’Afrique et d’ailleurs, j’acquiers plus d’expérience et je m’améliore dans mon travail“, a-t-elle ajouté.
iLa Yeboah – Ghana
iLa Yeboah est une photojournaliste ghanéenne qui a eu l’occasion de se rendre en Côte d’Ivoire pour couvrir sa première CAN CAF AFCON après avoir commencé son voyage il y a deux ans. Pour elle, se lancer dans ce voyage n’était pas négociable après l’approbation de son accréditation.
L’expérience acquise en capturant les moments clés a été son principal point fort.
“J’ai rencontré des milliers de photographes, jeunes et moins jeunes, de différents pays. C’est un grand honneur de parler à quelques-uns d’entre eux. Car la plupart d’entre eux parlent français. Mais je me suis bien amusée. Les réactions des supporters aux buts sont tout simplement magnifiques ; les couleurs africaines sont omniprésentes sur les lieux des matches.
Sarjo Baldeh – Gambie
Sarjo Baldeh, de Gambie, travaille comme photographe depuis sept ans et, malgré les difficultés liées à l’impossibilité d’acheter le matériel adéquat, elle est parvenue à se hisser au sommet. Sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies est un rêve devenu réalité et une réussite qu’elle ne prend pas à la légère.
“J’ai réalisé que pour être un photographe sportif, il faut se concentrer, être rapide et ne pas être paresseux pour capturer les meilleures scènes“, a-t-elle déclaré.
Justina Aniefiok – Nigeria
Justina s’est lancée dans la photographie il y a six ans, après avoir abandonné son métier de footballeuse en raison du manque de soutien de sa famille.
Elle a eu la chance de couvrir la CAN CAF au Cameroun et, selon elle, c’est ce qui lui a permis de percer. “Cameroun 2021 m’a propulsée sous les feux de la rampe. J’ai dû tout confier à Dieu pour qu’il prenne le contrôle parfait, car j’avais peur de ne pas survivre à mon arrivée au Cameroun. Mais tout s’est bien passé. Je suis fière de moi car j’ai réussi à surmonter ma peur et à présenter mon travail à un large public.
Khady Sy – Mauritanie
En 2015, Khady Sy, originaire de Mauritanie, s’est lancée dans une carrière de photographe. Neuf ans plus tard, elle était au Stade de la Paix à Bouaké pour immortaliser la qualification historique de son pays pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations .
Pour un photojournaliste, il n’y a pas mieux. “C’était aussi l’occasion de faire connaissance avec des collègues de tout le continent. La qualification aux dépens de l’Algérie restera l’un des moments historiques de ma carrière. Les célébrations avec les joueurs et les supporters mauritaniens restent gravées dans ma mémoire“, a-t-elle déclaré avec enthousiasme.
