L’Orchestre interculturel du Maroc bientôt en grande tournée nationale – Aujourd’hui le Maroc
«Une grande tournée nationale pour bientôt». Ainsi annonce la société de production Work event le prochain tour du spectacle «Nostalgia» de l’Orchestre interculturel du Maroc (OIM). Une formation d’artistes qui a une bonne particularité. En voici les dessous.
Il interprète «les plus grands classiques de la musique de films et des dessins animés». Voilà la spécificité de l’orchestre d’après la société de production qui en donne un avant-goût sur sa page Instagram. «Prêts pour un retour en enfance en musique ? «Nostalgia» vous offre une expérience inoubliable. Un événement qui vous fera danser, chanter et vibrer au son des titres cultes de votre jeunesse», exalte Work event en promettant un concert «déjanté» et plein de nostalgie. Le tout en révélant les dates de la prochaine tournée après des premiers concerts déjà réussis.
Les dates de la tournée
En détail, «Nostalgia» se produira le 16 septembre à Tanger. Après quoi, l’orchestre, dirigé par Hamza Amazgar, fera escale les 22, 23 et 29 septembre respectivement à Marrakech, Agadir et Casablanca où il a donné un concert le 26 mai dernier. En octobre, il sera le 14 à Fès, le 15 à Rabat, le 28 à Kénitra et le 29 à El Jadida. De plus, cette formation de musiciens, composée également des artistes, Safaa El Mansoury et Mouad Manar, sera les 4 et 5 novembre respectivement à Meknès et Oujda. Outre la métropole, l’orchestre s’est produit le 1er avril du printemps dernier dans la capitale. Dans son programme, il donne à apprécier les célébrissimes génériques de films et des anciens dessins animés notamment ceux de la star Rasha Rizk et du compositeur Tarek Alaarabi Tourgane connu pour son œuvre « Babar, le petit éléphant ». En tout, « Nostalgia » est marqué, entre autres, par des anciens dessins animés diffusés par la chaîne Spacetoon.
Mieux encore, l’OIM a donné des concerts dans des endroits publics comme les gares ONCF de Tanger et Rabat Agdal. De quoi faire une bonne promotion de leur show. Dans des vidéos partagées sur la Toile, leur performance fait le bonheur non seulement des petits mais aussi… des grands. Et ce n’est pas tout !
D’autres performances
L’OIM a eu l’occasion tout récemment de s’afficher, sous la direction de son maestro, sur la corniche du Bouregreg lors du 11ème Festival des Oudayas organisé du 27 au 30 juillet dernier. Il y est monté sur scène en ouverture du festival dont l’idée est conçue par feu Hassan Mégri aux côtés d’autres partenaires. D’ailleurs, cet orchestre a eu aussi la belle opportunité de rendre hommage au défunt en compagnie de l’artiste Nasr Megri et un chœur de voix magiques sous la direction du chef Idriss Lamarti. Comme il a accompagné d’autres artistes marocains pour rendre un hommage posthume à l’âme et à la musique de feu Mohamed El Hayani qui a laissé des œuvres musicales immortelles. En participant à des événements pareils, outre ses propres shows, l’OIM gagne davantage en notoriété. Il les accompagne avec talent. Et le succès est toujours au rendez-vous étant donné que le programme de ses spectacles est vraiment particulier. Une telle idée inédite lui vaudra sûrement une renommée non seulement ici mais aussi ailleurs. Vivement une autre tournée nationale, voire… internationale.
C’est le titre de la boite
Qui est ce maestro derrière l’OIM ?
Hamza Amazgar, à la tête de cet orchestre, dirige celui-ci avec beaucoup de passion et professionnalisme. D’ailleurs, son nom est attaché à l’OIM. Ce jeune, âgé de 25 ans, est violoniste, pianiste et professeur d’éducation musicale. Son intérêt pour la musique lui a valu plusieurs prix. Après avoir obtenu une licence professionnelle en éducation musicale et un Master en éducation esthétique et gestion des métiers de l’art et de la culture, il s’est perfectionné pour devenir Chef d’orchestre suite à ses multiples expériences avec différents orchestres et formations musicales. Ses prestations ont constamment fait la joie des spectateurs, notamment ses concerts dans les halls des gares sous forme de flash mob, au Parc Hassan II à Rabat et à l’auditorium du Conservatoire national de musique et d’art chorégraphique de Rabat – Agdal. Le tout sans oublier le fameux concert « Tarabiat Azzamane Al Jamil » où des morceaux d’Oum Kelthoum et d’Abdelhalim Hafed ont subjugué les publics mélomanes, charmés par les voix des chanteurs Ayoub Tijani et Bouchra Choukri. Un parcours chevronné.
