Soixante ans se sont écoulés depuis l’indépendance de l’Algérie sans qu’elle ne parvienne à réaliser un décollage économique et un essor développemental pour sauver sa jeunesse qui fuit à travers des embarcations de la mort pour échapper à la dictature militaire, tandis qu’elle utilise des sommes considérables provenant des recettes pétrolières et gazières pour déstabiliser le Maroc, son voisin.
L’Algérie, qui a dépensé des milliards de dollars pour soutenir le front séparatiste du Polisario pendant plus de quarante ans afin de diviser le Maroc, et après la dissolution de son rêve de créer un État fantoche dans le désert marocain, mise aujourd’hui sur ses dernières cartes en alimentant les tendances séparatistes dans la région du Rif, ayant historiquement clôturé et tranché sa position il y a longtemps.
Le régime militaire, qui pèse sur le cœur des Algériens, a récemment annoncé dans une comédie ridicule la création de ce qu’il a appelé le bureau du “Parti de la République du Rif” pour des “activistes séparatistes”, en mettant à leur disposition une villa relevant des services de renseignement algériens dans la rue Bachir El-Ibrahimi dans la capitale, pour en faire leur quartier général dans une initiative ratée où les cabris recherchent des agents pour servir leur obsession d’affaiblir le Maroc et promouvoir les tendances séparatistes dans la région du Rif au Maroc.
Ce qui est remarquable dans les manœuvres du régime dictatorial au pouvoir en Algérie, c’est que ses tentacules et ses porte-parole médiatiques ont été mobilisés pour promouvoir cette “stupidité” en annonçant l’hébergement de la direction du prétendu parti, et l’ouverture de centres pour accueillir son groupe dans la perspective de les former à l’utilisation des armes, comme c’est le cas pour les mercenaires du Polisario, qui sont devenus un fardeau lourd pour les cabris qui ont transformé l’Algérie en refuge pour les séparatistes, les terroristes et les “mercenaire” dans cette longue histoire.
L’Algérie, après avoir réalisé l’impossibilité de créer un État factice dans le sud, joue ses dernières cartes hostiles dans la région, où elle ne représente plus seulement un “mauvais voisin” pour le Maroc, mais pour tous ses voisins, d’où sa collusion avec les organisations terroristes et leur exploitation pour alimenter les tendances hégémoniques sur les pays de la région.
