Santé

Les femmes qui ont commencé à prendre la pilule à l’adolescence ont un taux de dépression 130 % plus élevé

La pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé. Plus d’un quart de millions de femmes ont été suivies de la naissance à la ménopause. Dans le détail, les chercheurs ont collecté des données sur la prise de pilules contraceptives, l’apparition de la dépression et le moment où elles ont ressenti pour la première fois des symptômes de dépression sans recevoir de diagnostic. Dans le cadre de cette étude, la méthode de contraception étudiée était la pilule contraceptive combinée.

« Bien que la contraception présente de nombreux avantages pour les femmes, les praticiens et les patientes doivent être informés des effets secondaires identifiés dans cette recherche et dans les précédentes », explique Therese Johansson du Département d’immunologie, de génétique et de pathologie de l’Université d’Uppsala. Résultats ? Selon l’étude, les femmes qui ont commencé à utiliser des pilules contraceptives à l’adolescence présentaient une incidence de symptômes de dépression de 130 % plus élevée.

« Des décisions éclairées »

« La puissante influence des pilules contraceptives sur les adolescents peut être attribuée aux changements hormonaux provoqués par la puberté. Comme les femmes de ce groupe d’âge ont déjà subi des changements hormonaux importants, elles peuvent être plus réceptives non seulement aux changements hormonaux, mais aussi à d’autres expériences de vie », souligne Therese Johansson. Selon les chercheurs, l’augmentation de l’incidence de la dépression diminuait lorsque les femmes continuaient à utiliser des pilules contraceptives après les deux premières années. De plus, les adolescentes utilisatrices de pilules contraceptives présentaient toujours une incidence augmentée de dépression même après avoir cessé d’utiliser la pilule.

« Étant donné que nous n’avons étudié que les pilules contraceptives combinées dans cette étude, nous ne pouvons pas tirer de conclusions sur d’autres options contraceptives, comme les mini-pilules, les patchs contraceptifs, les spirales hormonales, les anneaux vaginaux ou les bâtonnets contraceptifs. Dans une étude future, nous prévoyons d’examiner différentes formulations et méthodes d’administration. Notre ambition en comparant différentes méthodes contraceptives est de donner aux femmes encore plus d’informations pour les aider à prendre des décisions éclairées sur leurs options contraceptives », a détaillé le chercheur.

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