Pourquoi la masturbation booste la fertilité et limite les risques d’IST ?
La masturbation masculine serait très bénéfique, aussi bien au niveau reproductif, qu’en termes de santé sexuelle, révèle une étude britannique.
La masturbation masculine pourrait favoriser la reproduction. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, le fait de se masturber reste un sujet tabou. Selon une enquête réalisée par la marque de sextoys Womanizer, les hommes se seraient offert ce plaisir 140 fois en 2021, contre 53 du côté des femmes. Une pratique à la fois agréable et efficace pour ceux qui rêvent de devenir papa. C’est ce que révèle, en tout cas, une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique du « Royal Society », le 7 juin dernier.
Les chercheurs, qui s’appuient sur 400 sources différentes, dont plus de 240 articles universitaires, soulignent que la masturbation est courante dans le règne animal, et particulièrement présente chez les primates, dont font partie les êtres humains. Une bonne nouvelle, puisque l’excitation des organes génitaux regorge de bienfaits…
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Libérer le sperme de mauvaise qualité
La stimulation des parties génitales permettrait de booster la fécondation, en libérant le sperme de moins bonne qualité, pour laisser le champ libre au sperme de meilleure qualité, lors d’un coït. « La masturbation masculine non éjaculatoire peut accélérer l’éjaculation ultérieure », indiquent les auteurs de l’étude.
« De même, l’hypothèse de la qualité du sperme stipule que la masturbation masculine pré copulatoire éjaculatoire, peut expulser des spermatozoïdes inférieurs, améliorant ainsi la qualité de l’éjaculat », ajoutent-ils. Mais ce n’est pas tout ! La masturbation serait également très bénéfique pour la santé sexuelle…
Prévenir les infections sexuellement transmissibles (IST)
Selon cette même étude, la masturbation après un rapport sexuel avec pénétration limiterait les risques de contracter une infection sexuellement transmissible (IST). « On pense que, chez les hommes, cette pratique d’éjaculer par masturbation après un rapport sexuel est une forme de nettoyage génital », indique Matilda Brindle, biologiste à l’University College de Londres, au Royaume-Uni, qui a codirigé cette étude, dans « The Conversation ». « Notre recherche soutient l’hypothèse selon laquelle la masturbation, peut être une stratégie d’évitement des agents pathogènes chez les hommes, ayant coévolué avec un risque plus élevé d’IST. »
