Santé

Qu’est-ce que le « gophering », ce comportement toxique qui fait des ravages sur les applis de rencontre ?


Si l’un de vos matchs a déjà annulé un date à la dernière minute, il se peut que vous ayez été victime de gophering.

Les bourreaux des cœurs semblent n’avoir aucune limite sur les applications de rencontre. Orbiting, cloacking, benching… Une avalanche d’expressions continue d’envahir l’univers du dating. Des termes qui désignent, la plupart du temps, des comportements toxiques. Après le « ghosting », qui désigne le fait de disparaître des radars, interrompant tout contact sans fournir d’explication, un autre mot a récemment fait son apparition dans le monde des rencontres en ligne. Il s’agit du « gophering ». Quésaco ?

Le « gophering » se rapproche du ghosting, à quelques nuances près. Cette attitude consiste à convenir d’un rendez-vous après un match et quelques échanges sur une application de rencontre, et l’annuler au dernier moment. Selon une étude menée par la plateforme Plenty of Fish en 2022, et relayée par « Cosmopolitan », pas moins de 52% des utilisateurs ont déjà été victimes de ce type de comportement. Mais dans quelle intention leurs crush agissent-ils ainsi ? 

Lire aussi >>  Comment se remettre d’un ghosting?

Peur du rejet 

Selon certains experts en relations, le gophering, tout comme le ghosting, seraient liés à une peur du rejet. « Rompre toute relation potentielle peut sembler psychologiquement plus sûr pour certaines personnes, car elles n’ont pas besoin de faire face à la vulnérabilité et à l’inconfort qui accompagnent les potentiels abandon ou changement », expliquait Stacey Diane Arañez Litam, sexologue, dans les colonnes de « Forbes India » le 4 juillet dernier. Pour Alix Fox, spécialiste des relations et consultante en scénario pour la série « Sex Education » sur Netflix, le gophering serait une manière de « booster son égo, en sachant que la personne en face s’empressera de répondre oui à n’importe quelle proposition de date ». 

Les victimes de gophering ont parfois tendance à se remettre en question et à douter de leurs atouts face à ce comportement. Mais les experts insistent sur un point : il n’y a aucune raison de culpabiliser dans ce genre de situation, le « gopher » étant le premier responsable de ses actes. 

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