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Clément et Léa, ensemble depuis 6 ans : « On fait l’amour deux à trois fois par semaine »

Clément et Léa sont un couple de trentenaires dynamiques, comme on peut en croiser dans toutes les grandes villes. Clément a 30 ans, il travaille « sur internet » et se définit comme « l’archétype du jeune cadre urbain ». C’est un grand blond aux épaules larges et aux yeux rieurs. Léa, 35 ans, travaille dans la communication. Brune, petite et menue, elle semble dévorer le monde avec son regard intense. Ils partagent tous deux le même langage du corps : ils s’aiment, prennent soin l’un de l’autre et se touchent sans arrêt comme pour vérifier que l’autre est encore là et qu’il ou elle va bien. Il est hétérosexuel, elle est bisexuelle. Ils sont en couple depuis six ans. 

Leur histoire a commencé comme beaucoup d’autres à l’heure des applications de rencontre : il y a eu d’abord du sexe, avant que ne naisse l’amour. Comment vieillissent ces histoires ? C’est ce dont ces amoureux viennent témoigner. 

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« On est toujours prêts à essayer de nouvelles choses »

Quand il doit présenter son couple, Clément précise tout de suite le contexte de la rencontre : « On a commencé comme une histoire de cul, et c’est devenu une histoire d’amour, qui garde une belle composante sexuelle. » Pour Léa, c’est la complicité qui est mise en avant. « Intellectuellement, on est très souvent sur la même longueur d’onde et au niveau du physique on est très tactiles. Tout est l’occasion de se toucher, de se faire des câlins, de s’embrasser. »

Au début, au lit, les choses sont explosives. Clément précise : « On n’habitait pas dans la même ville, alors évidemment quand on se retrouvait enfin c’était assez insatiable. C’était aussi un moment d’exploration fort pour elle, je l’accompagnais sur ce chemin, elle voulait essayer plein de choses avec moi, forcément ça rajoute encore en passion. » Il estime qu’à l’époque, ils faisaient l’amour une fois tous les deux jours. Mais ce n’est pas le souvenir que Léa en garde : « On fonctionne de la même manière avec une sorte d’interrupteur à tension sexuelle. Quand c’est en mode “on” rien ne peut nous arrêter. Au début, on devait faire l’amour une à deux fois par jour. Tout était un prétexte pour qu’on se saute dessus. En plus, on a tous les deux des personnalités curieuses, toujours prêtes à essayer de nouvelles choses. Ce qui peut nous emmener loin et nous occuper un petit moment. » 

Ces nouvelles choses dont parlent Léa et Clément sont des expériences dans le monde du BDSM. Léa explique : « J’ai toujours eu une attirance pour les relations sexuelles où la domination et la soumission étaient présentes. Cela faisait partie de mon imaginaire, parfois sans que je le comprenne. Avec Clément, j’ai pu mettre des mots sur tout ça et demander à essayer des choses comme le “dirty talk”, les étranglements, les fessées. » 

« C’est toujours très fort »

Six ans après ces prémisses intenses, le couple partage le même appartement et la fréquence de leurs rapports sexuels a changé. Léa l’explique par leur goût partagé en matière de rapports sexuels : « Je pense qu’on fait l’amour en moyenne deux à trois fois par semaine. Ça dépend vraiment de comment on se sent, du niveau de stress ou de fatigue. On ne pratique pas trop les « quickies » donc ça demande un peu d’énergie et de temps… qu’on n’a pas toujours. » Clément partage les mêmes conclusions : « Aujourd’hui c’est un peu plus sage mais toujours aussi intenses. On s’est appris l’un l’autre, on se connaît bien et on sait ce qui marche et ne marche pas. C’est peut-être passé à une fois tous les trois ou quatre jours, mais c’est toujours très fort. »

Clément explique la diminution de leurs rapports par une évolution naturelle de la relation : « Comme on a exploré pas mal de choses rapidement aussi, on s’est un peu calmés sur ce plan-là – même si on continue de temps en temps. » Pour Léa, c’est la vie quotidienne qui est surtout en cause : « Il y a une chose qui n’a pas changé c’est l’envie qu’on a l’un de l’autre et l’intensité de nos rapports. Après, on a des vies plus stressantes, des tafs plus prenants et c’est difficile de concilier tout ça avec une vie sexuelle optimale. On garde le temps pour la tendresse et les câlins. Pour le reste, ça dépend vraiment de notre disponibilité mentale et physique. Et on ne s’oblige à rien. »

« C’est un véritable ciment pour nous »

Léa ne regrette pas la fougue des débuts : « Je sais que c’est la relation la plus sexuellement satisfaisante que j’ai jamais eue. C’est très libre, je sais que je peux exprimer toutes mes envies et même ce qui ne marche plus pour moi sans créer d’incident diplomatique. Je prends beaucoup de plaisir et je sais qu’il en prend aussi. C’est un véritable ciment pour nous. » Clément, pour sa part, ne se sent « ni frustré, ni en manque » et se définit même comme épanoui : « Parfois je me dis qu’avant on faisait plus souvent et plus de choses, que ça lui manque peut-être. Moi, je me dis juste de temps en temps « et si on retentait », mais ce n’est jamais un manque profond. Et puis, on continue à prendre beaucoup de plaisir quoi qu’il en soit, et à sortir des sentiers battus de temps en temps ! » 

Pour lui, le futur avec Léa aura la même forme qu’aujourd’hui : « Toujours épanouis sur ce point-là, toujours à plusieurs fois par semaine, toujours à tenter des trucs de temps en temps. » Léa a la même vision : « Je pense qu’on aura agrandi notre liste des expériences, à deux ou à plusieurs. Qu’on s’amusera toujours autant et qu’on aura encore au moins envie l’un de l’autre. Avant je croyais que ces trucs-là étaient totalement dépendants des hormones et que c’était naturel de ne plus avoir de désir pour son partenaire au bout d’un certain temps. Maintenant je sais que c’est plus complexe que ça, et heureusement. On a tenu 6 ans avec autant de désir. Pourquoi pas 10 ans de plus ? »

Le meilleur souvenir sexuel de Clément avec Léa :

« J’en ai plein et en choisir un c’est très difficile. Je dirais un jour où elle m’a accueilli dans un Airbnb et qu’elle avait aussi cuisiné, ou un coït au soleil dans le sud de la France sur la terrasse de notre baraque de location, ou encore un jour où elle est venue me surprendre au bureau. Ah, et un plan à trois assez épique avec une amie ! »

Le meilleur souvenir sexuel de Léa avec Clément :

« J’ai une tonne de souvenirs sexuels avec lui. C’est comme des petits films ou des photos dans ma tête. Je pourrais choisir une de ces fois où on a été un peu dingues mais j’adore chacune des fois où on est juste dans notre lit, qu’on se met à faire l’amour ensemble et que c’est aussi intense et doux que les premières fois, l’expérience et la connaissance du corps de l’autre en plus. » 

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