Santé

Qu’est-ce que la méthode ABCD, pour booster la confiance en soi ?


Dans une interview accordée à l’édition britannique de « Stylist », l’autrice Viv Groskop lève le voile sur l’approche ABCD, qui aide à prendre confiance en soi.

Doutes sur ses propres capacités, culpabilité irrationnelle, peur de dire non, difficulté à faire respecter ses droits ou à accueillir les compliments… Le manque de confiance en soi, qui se manifeste de multiples façons, peut s’avérer très douloureux. L’approche ABCD, recommandée par la journaliste, comédienne et autrice britannique Viv Groskop, lors d’une interview accordée à « Stylist », permettrait de gagner en assurance, et ainsi de lutter contre une certaine forme d’anxiété. Voici les clés essentielles pour appliquer cette méthode au quotidien.  

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A comme « always put yourself first » : toujours se donner la priorité  

Cette logique consiste notamment à remettre le curseur au bon endroit, en se donnant la priorité plutôt que de l’accorder aux autres de façon systématique. Cette initiative permet de donner le meilleur de soi-même, ce qui constitue l’une des premières étapes vers la confiance en soi. « On ne peut pas se concentrer sur quelqu’un d’autre ou sur ce qui se passe autour de soi tant que l’on ne s’est pas concentré·e sur soi-même », explique Viv Groskop. Cela passe par une libération de ce que les autres pensent de nous-mêmes.  

B comme « be careful what you let in » : faire attention à ce qu’on laisse entrer dans son espace personnel 

Les influences extérieures ont tendance à affecter nos émotions et la façon dont on se sent. Il est donc essentiel de se protéger, en mettant des barrières, pour préserver son bien-être. « Une fois que l’on s’est donné la priorité et que l’on se trouve dans une situation saine – un lieu de confiance sans ego où l’on se sent prêt·e à tout – il faut faire attention aux personnes et aux choses extérieures qu’on laisse entrer dans son espace personnel », souligne la présentatrice. Sans oublier le fait que notre pire ennemi, c’est souvent nous-même. Parfois, il faut savoir se détacher de sa petite voix et de ses pensées parasites.   

C comme « cultivate evidences » : recueillir des preuves 

Les épreuves de réalité sont une arme précieuse contre les pensées négatives. Qu’il s’agisse de compliments de la part d’un·e collègue, d’encouragements de la part d’un·e manager·euse ou d’éloges venant d’un·e ami·e, toutes ces phrases positives, qui mettent du baume au cœur, aident à rebooster la confiance en soi. Il peut aussi s’agir des missions que vous avez accomplies ces derniers jours, et dont vous êtes fier·e. Pourquoi ne pas les noter dans un carnet, et les relire de temps en temps ?  

D comme « don’t make it about you » : ne pas se focaliser sur soi-même  

Si le regard des autres vous obsède, sachez que tout ne tourne pas autour de vous. Par ailleurs, la confiance en soi ne passe pas forcément par l’exubérance ; savoir rester humble est généralement bien plus apprécié. Entre chercher la lumière et laisser de la place aux autres, tout est question d’équilibre. « Le meilleur moyen d’avoir une réelle confiance en soi est de se décentrer de soi-même et de se concentrer sur les autres. Ainsi, au lieu de se dire : “Je n’ai pas assez confiance en moi”, il faut se demander comment on peut donner confiance aux personnes qui ne se sentent pas assez sûres d’elles », souligne Viv Groskop.  

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