Panayotis Pascot se livre sur sa santé mentale

Révélé au grand public dans Le petit journal puis Quotidien en tant que chroniqueur, puis en tant qu’humoriste dans son one man show « Panayotis Pascot : Presque », le jeune homme est aujourd’hui auteur. Dans son ouvrage autobiographique La prochaine fois que tu mordras la poussière paru le 23 août 2023, il se confie sur sa vie, avec notamment le décès de son père, son homosexualité mais aussi sa santé mentale.

Panayotis Pascot, comme environ 20 % des Français, souffre en effet d’une dépression « latente, lancinante, sinueuse depuis longtemps », a-t-il expliqué au cours d’une interview pour Elle (source 1). « La dépression mélancolique, ce sont des phases dépressives très intenses où rien n’a d’intérêt et où le futur est forcément noir. Continuer à vivre avec soi-même alors qu’on croit être un monstre, c’est terrifiant », a-t-il confié. Le jeune homme a également parlé de ses difficultés dans sa vie intime. S’il assume aujourd’hui être homosexuel, notamment dans son livre, il a confié avoir « mis longtemps à le comprendre, et encore plus à l’accepter ».

L’humoriste a même évoqué, après une période de vie particulièrement difficile pour lui, avoir tenté de se suicider. « Je venais de passer du foyer familial à la solitude d’un appartement parisien, que je détestais. Et que j’étais dans cette phase de découverte de moi-même qui m’épuisait. C’est le cri d’une femme qui m’a arrêté alors que je m’apprêtais à sauter d’un balcon ».

Heureusement, Panayotis Pascot a échappé de peu à la mort, et est entouré et soigné. « Mes frères me soutiennent. Lorsque j’ai replongé il y a six mois, ils m’ont vraiment sauvé la vie. Je me soigne, c’est un processus long mais je suis en bonne voie ! ».

S’il est aujourd’hui sur le chemin de la guérison, le jeune homme a failli être hospitalisé à cause de son état de santé mentale. « Après une tournée difficile, un psychiatre a voulu m’interner, mais mes frères ont accepté d’être mes tuteurs et j’ai échappé à l’enfermement… »

L’hospitalisation, volontaire ou non, peut être indiquée dans certains cas de dépressions sévères. « Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d’un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire », précise le site de l’Assurance maladie (source 2). D’autres situations peuvent également impliquer une hospitalisation chez les patients déprimés : comme « un changement de traitement », ou « si le traitement prévoit l’utilisation d’électrochocs », recommandés dans le cadre de « dépressions résistantes aux autres traitements ou en cas de risque suicidaire important ». En France, 9 000 personnes se suicident chaque année, dont la majorité souffre de dépression.