Syndrome de la fée Clochette : quand tout vous réussit, sauf l’amour
Elles sont ambitieuses et tout leur réussit dans la vie, mais un domaine les laisse insatisfaites. Constamment malheureuses en amour, certaines personnes développent ce que l’on appelle le « syndrome de la fée clochette ».
La fée Clochette est espiègle, malicieuse et énergique. Elle inspire la bonne humeur et l’action. Comme elles, certaines personnes ont toujours le sourire, du moins en apparence. Intelligentes, séductrices et audacieuses, elles charment tous ceux qui les entourent et obtiennent généralement ce qu’elles veulent. Or, si elles sont épanouies sur le plan professionnel et social, leur vie amoureuse est souvent catastrophique. Pourquoi subissent-elles des peines de cœur à répétition ?
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Débordées par les émotions
Mues par la peur de l’abandon et une obsession pour le contrôle, les personnes souffrant du « syndrome de la fée Clochette » sont d’éternelles insatisfaites. Si en surface, elles semblent gérer tous les pans de leur vie, elles peinent à gérer leurs émotions. Ces dernières ont souvent des tendances autodestructrices en amour, qu’elles doivent à un passif douloureux, une enfance complexe ou un enchainement de déceptions, comme l’explique à « Au féminin » Sylvie Tenenbaum, psychothérapeute et autrice du livre « Le syndrome de la fée Clochette : ces femmes qui font du mal et se font mal ». Quelle émotion est à blâmer ? La colère, qui peut être bénéfique si l’on sait la canaliser, mais qui peut aussi pousser à agir en notre propre défaveur. Désireuses de prendre une revanche sur la vie et prouver leur réussite, les « Clochettes » peuvent donc paraître arrogantes, manipulatrices et perfectionnistes, au risque de saboter leurs relations.
Une blessure de l’enfance
Ce manque de reconnaissance et de valorisation dans l’enfance influence le comportement des « Clochettes » à l’âge adulte. Dans une démarche de protection face à leur vulnérabilité, ces personnes ont du mal à s’engager dans des relations stables. Aucun partenaire n’est jamais à la hauteur de leurs attentes et multiplier les conquêtes leur rappelle à quel point elles sont désirables. D’après Sylvie Tenenbaum, ces exigences inatteignables ont beaucoup à voir avec Freud, puisque cette quête d’une moitié parfaite viendrait combler un besoin de reconnaissance paternelle qui aurait manqué au cours de leur enfance. Mais le sentiment d’avoir manqué d’amour maternelle et d’avoir dû prouver sa valeur aux yeux d’un des deux parents peut également avoir sa part à jouer dans ce comportement.
Pour s’en sortir, il est conseillé de suivre une thérapie, qui pourrait permettre d’être plus e phase avec ses émotions et de renouer avec son enfant intérieur. Les « clochettes » sont aussi invitées à accepter le fait qu’elles ne peuvent pas plaire à tout le monde.
