Santé

Diabète de type 2 et exercice physique : certaines activités seraient plus bénéfiques que d’autres

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Si toute activité physique est bénéfique pour les personnes atteintes de diabète de type 2, certaines seraient à privilégier au vu de leurs effets bénéfiques sur la glycémie, selon une nouvelle étude scientifique parue dans l’American Journal of Medicine (Source 1).

Les chercheurs se sont ici concentrés sur plusieurs paramètres clés : l’utilité de l’exercice aérobique par rapport à l’haltérophilie, le moment optimal pour faire de l’exercice (avant ou après le repas, notamment), et la perte de poids.

L’équipe a passé au crible des dizaines d’études scientifiques, et en a conclu ceci :

  • L’activité physique, comme le vélo, la natation et la marche, qui augmente la fréquence cardiaque et l’utilisation de l’oxygène par le corps (exercice aérobique), aide à gérer la glycémie ;
  • Le travail des muscles en utilisant une force opposée comme des haltères, des bandes de résistance ou son propre poids corporel améliore la sensibilité à l’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 2 ;
  • Le fait d’être en mouvement tout au long de la journée, en diminuant le temps assis, améliore le contrôle de la glycémie et les niveaux d’insuline ;
  • Le fait de faire de l’exercice tard dans la journée peut entraîner un meilleur contrôle de la glycémie et améliorer la sensibilité à l’insuline.

“En bref, tout mouvement est bon et le plus c’est généralement le mieux”, a déclaré Steven Malin, coauteur de l’étude, dans un communiqué. “La combinaison de l’exercice aérobique et de l’haltérophilie est probablement meilleure que l’un ou l’autre seul. L’exercice de l’après-midi peut être plus efficace que l’exercice du matin pour contrôler la glycémie, et l’exercice après un repas peut aider un peu plus qu’avant un repas. Et vous n’avez pas besoin de perdre du poids pour voir les avantages de l’exercice”, a-t-il détaillé. Le chercheur, qui étudie la sensibilité à l’insuline et la kinésiologie (étude du mouvement humain), estime que l’exercice physique doit être envisagé comme un traitement de première intention.

Ensemble, cette idée du moment et du type d’exercice est importante car elle aide les professionnels de la santé à recommander plus précisément des prescriptions d’exercices pour lutter contre l’hyperglycémie”, a conclu Stephen Malin.

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