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Comment faire une fellation? | Santé Magazine

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Définition : qu’est-ce qu’une fellation ?

La fellation consiste à stimuler le penis de l’homme à l’aide de la bouche et de la langue, c’est donc une pratique de sexe oral, tout comme le cunnilingus. Le mot vient du latin fellatio, dérivé de fellare qui signifie « sucer, téter », tout est dit … ou presque. Le sexe oral est souvent considéré comme un préliminaire, ce qui est assez réducteur, puisqu’il peut très bien se suffire à lui-même si l’on prend le temps de l’explorer et de s’y attarder suffisamment ! « La pénétration n’est pas une fin en soit » rappelle Denis Trauchessec. 

Technique, astuces pratiques et conseils pour apprendre et réussir une bonne fellation

Ne pas se forcer : le plaisir doit être partagé !

L’une des principales clés d’une fellation réussie, est le plaisir que prend, le ou la partenaire, à la réaliser. Pas question donc de faire une fellation à contre-coeur, si ça n’est pas son truc ou si l’on est dérangé(e) par l’odeur, le goût ou la sensation d’être dominé(e) voire soumis(e). En revanche, il est possible de mettre toutes les chances de son côté pour, progressivement, apprendre à aimer ça ! En fonction des blocages, on peut recommander à son homme une douche préalable, la mise en place d’un scénario érotique, le choix d’une position qui ne fait pas de nous le ou la dominé(e), à savoir à genoux devant lui debout … 
Comme pour toute pratique sexuelle, le dialogue est essentiel : il est donc important de faire part de ses gênes et réticences à son partenaire, afin qu’il agisse de son côté en conséquences. Une personne qui ne souhaite pas avoir l’impression d’être soumise à son homme, peut lui demander de s’allonger et de ne pas être trop directif, en évitant par exemple de lui tenir la tête pour initier le mouvement. 

Y aller progressivement

Si le but ultime d’une fellation est de s’occuper soigneusement du penis de son partenaire, on peut faire monter doucement le désir et l’excitation en commençant par graviter progressivement tout autour de lui ! « Les tétons d’abord, le ventre ensuite, puis l’aine et l’intérieur des cuisses, le périnée et les testicules (zones très érogènes) … peuvent être léchés doucement avant d’arriver au penis » conseille le sexologue. 

Savoir doser : les hommes n’ont pas tous la même sensibilité

Une fois que l’on s’attaque aux choses sérieuses, il est important de garder en tête que tous les hommes n’ont pas la même sensibilité et que la frontière entre plaisir et douleur peut être très fine. « Les hommes circoncis peuvent par exemple avoir un peu moins de sensibilité que les autres, car la muqueuse du gland a tendance à légèrement s’épaissir pour résister aux frottements qu’elle subit » indique le spécialiste. 
Quand certains hommes auront besoin de stimulation importantes pour ressentir le plaisir, d’autres ne supporteront que des caresses buccales douces et légères pour grimper aux rideaux. « La zone la plus sensible du penis est la couronne, à savoir la petite zone située à la base du gland » précise Denis Trauchessec. 
Et quelle que soit la sensibilité de son partenaire, il est important de saliver suffisamment pour une bonne lubrification, et surtout d’éviter à tout prix le coup de dents

Les différentes positions pour une belle fellation

Si le cliché de la fellation est généralement l’homme debout et son ou sa partenaire à genoux devant lui, bouche à hauteur de son sexe, il existe bien d’autres façons de réaliser une fellation. « Le 42 par exemple, ou l’homme est assis sur le rebord du chaise jambes écartées et le ou la partenaire à genoux devant lui, ou le célèbre 69 qui permet à l’homme de s’occuper simultanément de l’autre pour un plaisir partagé » détaille le sexologue. 
L’homme peut aussi être allongé sur un lit et le ou la partenaire à quatre pattes au dessus de lui, pour mener la danse. 

Varier les plaisirs pour plus de sensations

La fellation n’est pas qu’une histoire de va et viens, ni un concours de gorge profonde ! L’idéal pour une fellation d’exception, est de varier en rythme, en intensité et en profondeur. Denis Trauchessec, psycho-sexologue.

On peut commencer du bout des lèvres, voire de la langue, puis tourner doucement autour du gland, avant de prendre la verge à pleine bouche le temps de quelques allers-retours, pour revenir ensuite à plus de douceur. « On peut utiliser ses mains en même temps que sa bouche, caresser les testicules et la régions anale, voire introduire un doigt dans l’anus pour stimuler la région prostatique, si l’homme est à l’aise avec cela » décrit le sexologue. 
De légères succions et aspirations sont généralement très appréciées, en veillant toujours à y aller progressivement et à être attentif aux réactions de son partenaire. 
Et pour les plus joueurs, en quête de sensations nouvelles, il est possible d’inviter du chocolat, de l’eau gazeuse ou de la glace pour une fellation gourmande et coquine. 
« Attention au champagne en revanche, qui pénètre directement dans la muqueuse du gland et risque d’être irritant » ajoute l’expert. 

Comment finir la fellation ?

Qu’on se le dise, tout le monde n’est pas à l’aise avec l’idée de recevoir du sperme dans la bouche, et encore moins de l’avaler ! Et comme toujours en matière de sexualité, le consentement – et donc le dialogue avec le partenaire – sont essentiels. L’éjaculation bucale est loin d’être une obligation et doit rester un choix consenti. Que ce soit en amont, ou pendant l’acte, on n’hésite pas, entre deux mots doux et/ou crus, et à lui susurrer ses préférences.

Demander à son partenaire de nous prévenir lorsque l’orgasme est imminent, afin de nous laisser le temps de nous écarter si on le souhaite, est tout à fait normal! Denis Trauchessec.

On peut alors « terminer le travail » avec les mains, et le laisser éjaculer sur son ventre, ou pourquoi pas, sur notre poitrine, voire même sur notre visage pour les plus aventuriers(ères).  

Se prémunir des risques !

Si le sexe oral est moins vecteur d’IST (infections sexuellement transmissibles) que la pénétration, elle n’est toutefois pas dénuée de risques. Le HPV (papillomavirus), l’herpès et la syphilis sont les trois infections les plus à risque de transmission lors des relations bucco-génitales. « Pour le VIH, si les risques sont à priori très faibles, le risque zéro n’existe pas ! » rappelle Denis Trauchessec. Pour s’en prémunir, l’utilisation d’un préservatif est donc fortement recommandé

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