Santé

Découvrez les confidences de Valérie Lemercier sur son hospitalisation en psychiatrie qui lui a « sauvé la vie »

On la connaît pour ses talents de comédienne et son humour, moins pour ses soucis personnels, notamment en termes de santé mentale. À 59 ans, l’actrice Valérie Lemercier n’a pourtant pas toujours été dans la forme qu’on lui connaît. Dans les pages de Paris Match (sources 1 et 2), et alors qu’elle s’apprête à présenter la 49e édition de la cérémonie des Césars le 23 février 2024, la comédienne a dévoilé une facette d’elle que beaucoup ignorent.

Parler pour pouvoir avancer

Je n’ai longtemps rien dit sur moi et puis, un jour, je me suis décidée à raconter que je m’étais retrouvée à l’hôpital Sainte-Anne à 23 ans, je tombais en morceaux. La psychanalyse et la psychiatrie m’ont sauvé la vie”, a-t-elle indiqué en toute transparence. Mais la comédienne a longtemps mis cette période de sa vie sous silence. Une déclaration qui rejoint celle qu’elle avait faite il y a quelques mois à nos confrères de Quotidien : “À 23 ans, je suis allée à l’hôpital Sainte-Anne toute seule, avec ma valise, pour qu’on me prenne. […] Enfin, on m’a prise au sérieux dans ma détresse. Ça n’allait pas parce que je ne m’exprimais pas. J’allais partir dans une vie qui n’était pas celle que je voulais. L’air de rien, ça m’a sauvé la vie. On m’a traitée, on m’a soignée. Le jour où j’ai commencé à parler à quelqu’un, où j’ai commencé à pouvoir dire non, j’ai commencé à travailler, à être actrice”, avait-elle raconté lors de la promotion de son film Aline, librement inspiré de la vie de Céline Dion, qui lui a valu le César de la meilleure actrice.

Un film qui lui a aussi permis d’avancer au niveau personnel, lui apprenant “à davantage [se] confier”. Pour autant, Valérie Lemercier garde certaines précautions pour se protéger :Je ne regarde cependant pas ce que l’on dit de moi sur Internet, car j’aurais l’impression de sauter dans un talus d’orties pour me blesser. Mais si l’on parle de soi, autant parler de ses échecs”, a-t-elle déclaré à nos confrères de Paris Match.

Et la comédienne d’avouer en toute sincérité avoir encore quelques “manies” pour s’apaiser : Je n’aime pas le violet, je préfère arriver sur scène côté jardin. Avoir des repères m’apaise et cela passe par les chiffres. Je compte parfois les pas qui me séparent d’un endroit à un autre, car c’est quelque chose de tangible. Je mange trois œufs, trois biscottes, trois kiwis. J’ai besoin de garde-fous et je n’aime pas ­changer mes horaires de train”. Contre le trac et le stress, elle dit anticiper au maximum. Nul doute que ces astuces lui réussiront pour son prochain rôle de maîtresse de cérémonie aux Césars.

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