Santé

Diabète : les médecins s’affrontent sur les diagnostics et tests de diabète chez les jeunes femmes

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Des experts en diabète se trouvent aujourd’hui divisés quant à la nécessité d’une réforme majeure des protocoles de dépistage. Des médecins de haut niveau ont dévoilé que jusqu’à 35 000 femmes pourraient avoir reçu un diagnostic incorrect de non-diabète de type 2 en raison de problèmes liés aux tests de glycémie. Ils ont averti que ce retard de diagnostic pourrait les exposer à des risques graves de complications ultérieures, notamment des maladies cardiaques. L’origine de cette controverse réside dans un rapport rédigé par des chercheurs de l’hôpital royal de Salford. Selon cette étude, les femmes plus jeunes présenteraient des symptômes de diabète avec des taux de glycémie plus bas que les femmes plus âgées. En conséquence, les chercheurs ont préconisé de réduire le seuil de diagnostic pour les personnes de moins de 50 ans. Actuellement, au Royaume-Uni, 44 % des 4,3 millions de personnes atteintes de diabète sont des femmes, la grande majorité d’entre elles souffrant du diabète de type 2, souvent lié à un excès de graisse corporelle.

Plusieurs points de discorde

Pourtant, cette proposition n’est pas sans susciter la controverse. Certains experts en diabète mettent en doute le lien entre le cycle menstruel et les baisses des taux d’HbA1c, une mesure de la glycémie à long terme. Le Dr Gary Deed, président du réseau d’intérêt spécifique sur le diabète du Collège royal australien des médecins généralistes, souligne que le diagnostic du diabète ne se base pas uniquement sur les tests HbA1c, mais comprend également la mesure de la glycémie à jeun et le test de tolérance au glucose par voie orale.

Un autre point de discorde réside dans le fait que l’abaissement du seuil de diagnostic du diabète n’est pas nécessairement la solution pour réduire les complications liées à l’hyperglycémie, telles que les maladies rénales et les problèmes de vaisseaux sanguins. Le professeur Naveed Sattar, expert en santé cardiovasculaire et métabolique à l’université de Glasgow, estime que les chercheurs sont allés trop loin en suggérant cette mesure, arguant que de nombreuses personnes testées peuvent souffrir d’autres problèmes de santé qui provoquent des symptômes similaires, tels que la fatigue.

En somme, cette controverse sur les tests de dépistage du diabète chez les jeunes femmes continue de diviser la communauté médicale. Alors que certains insistent sur la nécessité d’une révision radicale des procédures de dépistage, d’autres appellent à la prudence, soulignant la nécessité d’une recherche plus approfondie pour étayer ces propositions controversées (source 1). La manière dont le diabète est diagnostiqué et traité pourrait subir des évolutions significatives à l’avenir, mais pour l’instant, le débat fait rage au sein de la profession médicale.

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