Santé

Pourquoi certaines femmes ne se masturbent pas, et comment s’y prendre la première fois

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Le témoignage de Camila, 24 ans 

J’ai toujours vu la sexualité comme un échange entre deux personnes, une preuve de sensualité d’attirance et d’amour. Tous les à-côtés ne m’intéressent pas et je n’ai jamais cherché à les explorer, surtout seule. Je ne peux pas dire que j’ai eu une éducation sexuelle car j’ai commencé à entendre parler de masturbation tard et n’en parlais ni avec mes amies, ni avec ma famille. Je n’ai jamais parlé de sexualité ou d’amour avec ma mère, qui m’a élevée seule. Il n’y avait rien d’interdit à ce sujet, mais comme je n’en ai jamais parlé avec des adultes, le sujet est devenu personnel et intime. J’ai fait du sexe un sujet tabou.  

J’ai un rapport très pudique à la sexualité et même nommer les choses me gêne. Le simple fait de m’imaginer me masturber seule dans mon lit me remplit de honte. Alors essayer de le faire serait encore pire. J’ai déjà vu à quoi ressemble ma vulve dans la douche, mais je ne cherche pas spécialement à la regarder, à découvrir cette zone.  

Depuis que je suis enfant, je n’ai jamais cherché à me toucher seule. Plus tard, j’ai été stimulée sexuellement par des hommes lors des rapports sexuels mais cela ne m’a pas fait sauter au plafond. Ces expériences ne m’ont pas donné envie de le faire seule. Je suis restée célibataire sept ans et pendant tout ce temps, je n’ai pas eu de relations sexuelles… et c’était pas un sujet pour moi. Je pourrais m’en passer, même si dans des moments d’amour et d’affection, on a parfois envie d’aller plus loin.  

Même aujourd’hui, après avoir eu quelques relations sexuelles, je n’associe pas le sexe au plaisir. J’ai l’impression qu’il s’agit davantage de faire plaisir à mon partenaire qu’à moi-même. C’est à lui de me donner ce plaisir pendant les rapports, mais la plupart de mes rapports ont été rapides, avec des hommes qui ne pensaient qu’à eux.  

De mon côté on peut dire que j’ai « mes torts » aussi, car je n’exprime pas l’envie qu’on me fasse plaisir. Je refuse les cunnilingus et ne préfère pas rallonger le moment. Cela ne veut pas dire que c’est un moment de souffrance ou que je n’ai jamais aimé ce contact physique.  

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