Santé

Punaises de lit : des députés veulent un « service public gratuit » de désinfection

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La peur a gagné de nombreux foyers. Sur les réseaux sociaux, la présence de punaises de lit a été constatée dans le métro, certains trains, au cinéma, etc. Mardi 3 octobre 2023 dans la soirée, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, s’est exprimé à ce sujet au micro de RTL. Il a annoncé qu’une « une réunion interministérielle aura lieu vendredi pour regrouper l’ensemble des composantes compétentes et apporter rapidement des réponses aux Français ».

Olivier Véran souhaite également consulter les spécialistes du secteur afin de vérifier qu’il y a bien une hausse des sollicitations. « Du fait du réchauffement climatique, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans tous les pays concernés, des pays à fort impact touristique. […] C’est le rôle du gouvernement d’apporter des réponses ». Le porte-parole alerte également sur les possibles arnaques.

Un « problème national de santé publique »

Les députés LFI plaident pour un « service public gratuit » de désinfection. « Si aujourd’hui nous trouvons des punaises de lit partout, dans tous les lieux du quotidien du pays […] c’est parce que ce gouvernement a décidé de ne pas agir politiquement sur cette question », a assuré Mathilde Panot. La présidente du groupe LFI-Nupes à l’Assemblée Nationale a d’ailleurs brandi une fiole contenant des punaises de lit mortes. Elle dénonce un « problème national de santé publique » et accuse l’inaction du gouvernement : « Vous n’avez rien fait ». Face à la Première ministre Élisabeth Borne, elle a lancé : « En 2022 il y avait 1,1 million de sites infestés, vous avez agi et menti avec un plan interministériel sans aucune mesure contraignante et un observatoire annoncé qui n’a jamais vu le jour ».

Au micro de France Inter, le ministre de la Santé a estimé qu’il n’y avait « pas de panique générale » à avoir face aux punaises de lit. « Je pense que ce n’est pas un motif à une panique générale ». Aurélien Rousseau appelle les Français à la prudence pour éviter les arnaques : « Ce qui me préoccupe, c’est que les gens ne se fassent pas gruger avec des boîtes qui leur font payer 2 000 ou 3 000 euros » pour les débarrasser de ces punaises. Pour éviter les abus, il souhaite que le gouvernement puisse travailler « à la limitation de ces tarifs » et rappelle l’existence de 450 à 480 « professionnels agréés ».

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