Santé

Un sphincter télécommandé pour soigner l’incontinence urinaire

[ad_1]

Un succès pour une entreprise française. Affluent Medical a annoncé la réussite de la première implantation chez l’homme du dispositif médical mini-invasif « Artus » pour le traitement de l’incontinence urinaire. Cette intervention s’est produite dans le cadre de l’étude pilote européenne « Dry ».

« Cette première implantation d’Artus constitue une étape importante pour Affluent Medical. Avec environ 400 millions de personnes souffrant d’incontinence urinaire, c’est l’espoir d’une meilleure qualité de vie grâce à notre solution innovante. Nous avons l’intention de traiter dix hommes dans le cadre de notre étude pilote « Dry » d’ici le deuxième semestre 2024. Dans une prochaine étape, nous allons lancer l’étude pivot en vue d’accompagner l’autorisation sur le marché et initier les essais chez les femmes », annonce Sébastien Ladet, PDG d’Affluent Medical. Cité par Le Parisien, il explique que c’est l’aboutissement d’une procédure de huit ans.

Cette implantation d’un sphincter urinaire artificiel a été réalisée par le Pr Roman Zachoval, chef du service d’urologie de l’hôpital universitaire Thomayer à Prague, en République Tchèque, sur un homme de 68 ans souffrant d’une incontinence urinaire sévère. Comment ça fonctionne ? « Quand il ressent le besoin d’uriner, le patient appuie sur la télécommande, ce qui dessert l’urètre. S’il ne le fait pas pendant un certain nombre d’heures, le dispositif s’ouvre automatiquement pour éviter les problèmes » », détaille Sébastien Ladet.

Une implantation « simple »

« Artus est facile à préparer et à implanter en raison de sa conception innovante par rapport à la génération précédente de sphincters urinaires. Avec le positionnement de sa manchette autour de l’urètre et l’implantation de l’unité de contrôle, les différentes étapes de l’implantation étaient simples », a souligné le Pr Roman Zachoval dans un communiqué. Et de compléter : « Nous avons mené avec succès des tests de communication entre l’unité de contrôle et la télécommande à la fin de l’opération chirurgicale. Le patient se porte bien et est sorti cinq jours après l’intervention sans complication ».

Au total, cette procédure a duré environ 80 minutes. Il faut attendre la cicatrisation de la plaie pour activer le mécanisme, le dispositif sera donc effectif dans six semaines environ. Comme l’indique Sébastien Ladet dans les colonnes du quotidien, l’objectif « est de déposer, à horizon fin 2025 et 2026, une demande d’autorisation de mise sur le marché européen et d’entamer la commercialisation en 2026 ».

Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page