« Potentiel hors du commun », les premiers extraits de la biographie de Didier Raoult

Il a été révélé au grand public pendant l’épidémie de Covid-19. Didier Raoult, l’ancien directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, revient sur le devant de la scène médiatique. À la retraite depuis le mois de septembre, le scientifique sort son autobiographie aux éditions Michel Lafon comme le révèle La Provence.

Au fil des 329 pages, le microbiologiste revient sur sa vie, son parcours et son enfance. « Dans ma famille, cette famille de héros, j’ai trouvé ma place […] j’étais la quatrième génération d’officier de la Légion d’honneur. Quand Napoléon l’a créée, il disait qu’après deux ou trois générations le titre était définitivement acquis à la famille. Ce qui correspond à un titre de noblesse ».

Plus loin dans le livre, Didier Raoult évoque également sa jeunesse : « Chez moi, le moi est effectivement surdimensionné. Je le constate, parfois je le regrette, car aussi loin que je me souvienne, cela a souvent suscité les pires jalousies à mon égard ». Et de compléter : « Il m’a donc fallu attendre d’être étudiant en médecine et de toucher l’éthologie pour comprendre que cet intérêt que je suscitais malgré moi était sans aucun doute lié au fait que j’étais un mâle alpha ».

Un temps encensé, il a ensuite été largement critiqué par la communauté médicale pendant l’épidémie mondiale de Covid-19 : « La France a toujours entretenu une ambivalence, faisant naître en son sein de purs génies avant de les condamner dans une espèce de folie destructrice ». Il évoque le nouveau coronavirus mais revient peu les polémiques liées à ses prises de position en faveur de l’hydroxychloroquine. « Nous avions bel et bien raison », assure-t-il.

Pour conclure son livre, Didier Raoult écrit ces quelques lignes : « J’ai nommé un millier de microbes […] dont tout le monde sait et saura que c’est nous qui les avons baptisés pendant que tous ceux qui m’ennuient auront disparu dans les poubelles de l’Histoire ».