Avoir un animal nous aiderait à mieux vivre : 5 bienfaits identifiés
Il nous réensauvage
L’animal nous remet en contact avec la nature, avec une part sauvage de nous-même. Voir son chien flairer la base d’un tronc d’arbre, gratter le sol, regarder son chat ramper parmi les buissons ou déchiqueter une proie nous reconnecte avec quelque chose de plus grand. C’est la thèse de l’écopsychologie selon laquelle « la nature et la psyché humaine sont reliées. Nous entretenons des relations conscientes et inconscientes avec la faune, la flore et les êtres vivants », explique Èmilie Devienne. L’animal permet de renforcer ces liens avec le vivant et donc de nous unir au cosmos.
Il nous fait du bien
Videz votre armoire à pharmacie et adoptez plutôt un animal ! Car de récentes recherches scientifiques (de l’agence de management et de financement de l’innovation ABGi, 2020) ont prouvé que le contact avec les animaux est bénéfique à notre santé. D’ailleurs selon un sondage Statista de 2022, 80 % des Français déclarent posséder un animal domestique pour le bien-être qu’il apporte. Les effets sont multiples : « Apaiser le rythme cardiaque, réduire la tension artérielle, améliorer le sommeil… » Au contact des animaux, nous libérons de la sérotonine et de la dopamine. Vive les bienfaits de la zoothérapie !
Il nous rassure
C’est bien connu : un chien (ou un chat) ne nous juge pas, ne nous trahit pas. Il nous aime inconditionnellement (surtout le chien : cette éponge d’amour aux grands yeux fidèles). Ce faisant, « il contribue à réduire notre stress, crée du lien, brise notre solitude, nous apaise et nous sécurise, améliore notre estime de soi ». Qu’est-ce que je ferais sans lui !
Il nous permet de déconnecter
L’animal n’est pas sur les écrans, lui. Il ne scrolle pas. C’est bien le seul dans la famille… À l’heure de l’IA, il nous rappelle qu’il existe ce truc qui s’appelle la réalité. S’il s’agit d’un chien, celui-ci nous oblige à le sortir, à le promener. « Sur le plan physique, les animaux stimulent la motricité », note Èmilie Devienne. L’animal serait-il le denier lien qui nous permette encore de nous connecter au monde ?
Il a une sagesse naturelle
Grâce à son calme, à son aspect majestueux, à sa présence élégante, il nous aide à relativiser, à nous rappeler quelques bonnes vieilles évidences (pas besoin de courir tout le temps, de stresser, de vouloir avoir mieux que le voisin). Comme le dit Émilie Devienne : « Il permet de nous décentrer, de ne pas tout ramener à nous, de prendre du recul. Cela contribue à notre ouverture d’esprit, à cultiver des liens positifs avec les autres. Bref, il nous permet d’être de meilleurs êtres humains. » Ainsi les animaux nous humanisent. Voilà un paradoxe qui mérite bien un rab de croquettes !
