Santé

Il était une (première) fois : « J’aurais aimé coucher avec lui avant de le faire devant une caméra »


Au micro du podcast « Il était une (première) fois », Olympe De Gê raconte sa première expérience dans le porno.

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Quand faire l’amour devant l’objectif devient un acte féministe. Olympe De Gê a 33 ans quand elle décide de s’inscrire sur Tinder, Bumble et Happn, à la recherche de rencontres amoureuses à distance. Des expériences enrichissantes, qui réveillent alors son inventivité. « Je me rends compte que quand ma libido est haute et que j’éprouve de l’envie de sexe avec une personne, j’ai plein d’idées qui me viennent, avec une créativité foisonnante, exubérante. » Elle leur envoie des poèmes, des chansons, des photos et vidéos intimes pour exprimer son désir. Ces échanges font naître en elle une autre envie, celle de partager son art à un public plus large : « Je me suis dit « Le monde a besoin de voir ça. » »

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« Je lui envoie des photos de moi à poil. Elle me dit « Banco. »» 

Ce nouveau projet murît peu à peu dans sa tête, avec l’envie de révolutionner cet univers. « Je réalise que la production pornographique actuelle sur les sites de porno mainstream est quand même assez pauvre », déclare Olympe, qui décide alors de se lancer dans la réalisation de films porno féministes, pour apporter un autre regard sur la sexualité. Mais avant de passer derrière la caméra, elle se donne un premier challenge : celui de tourner, elle-même, en tant qu’actrice. « Je décide de déménager à Berlin parce que je sais que là-bas, il y a toute une communauté queer et sex positive », raconte-t-elle. Puis, Olympe contacte une photographe française qui vit sur place. « Je lui envoie des photos de moi à poil. Elle me dit « Banco. » » La jeune femme s’apprête à vivre une expérience inédite, le cœur battant à la chamade. 

L’artiste lui propose en effet de tourner une scène porno avec Parker, un performer anglais. Si Olympe tombe sous son charme en découvrant ses photos, elle ne se sent pas tout à fait prête à passer à l’action sans rencontre préliminaire. « Je suis un peu nerveuse, confie-t-elle. « J’aurais bien aimé avoir l’occasion de coucher avec lui avant de le faire devant une caméra. » Mais quand elle lui suggère cette idée, Parker refuse. Le jour J approche à grand pas, et le stress monte progressivement en elle. Alors, honorera-t-elle ce rendez-vous ?

Pour écouter en intégralité l’histoire d’Olympe De Gê dans le podcast « Il était une première fois », réalisé avec Louie Media, vous pouvez consulter le player en haut de page. Abonnez-vous pour découvrir toutes les deux semaines de nouvelles confidences intimes inédites. 

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