Santé

D’après une étude, on vit plus longtemps en ville qu’en campagne

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Selon une étude menée par l’Association des maires ruraux de France (AMRF) et dévoilée par France Bleu, l’espérance de vie en milieu rural reste inférieure à celle des villes, et les écarts d’espérance de vie entre départements ruraux et départements urbains se sont aggravés depuis trente ans. En effet, l’étude révèle qu’il y a 14 216 décès par an en plus dans les zones rurales que ce qui serait attendu si l’espérance de vie était identique à celle des villes. De plus, à âge et sexe égal, l’indice de mortalité des bassins de vie ruraux est supérieur de six points à celui des bassins de vie urbains. L’espérance de vie du moment des habitants en zone rurale à la naissance est jusqu’à deux ans moindres que ceux des villes. En 2021, chez les hommes, elle était de 78,8 ans dans les départements considérés comme hyper-ruraux, contre 80,2 ans dans les départements hyper-urbains. Chez les femmes, l’espérance de vie du moment était alors de 84,9 ans pour celles des milieux hyper-ruraux et de 85,7 ans en milieu hyper-urbain.

En 2020-2021, le nombre moyen de décès était de 236 943 dans les bassins de vie ruraux, tandis qu’il était de 662 474 décès dans les bassins de vie urbains. L’étude a établi un indice de mortalité selon les bassins de vie. Ces résultats confirment donc, selon l’association, que « la localisation en ville ou à la campagne devient un facteur déterminant des inégalités d’espérance de vie ». Face à ce constat, l’Association des maires ruraux de France rappelle « l’importance de la proximité dans l’organisation du service de santé« . Elle appelle donc à une « refondation de la démocratie sanitaire » (source 1).

Pour cela, elle a réuni 35 réseaux de professionnels de santé et d’élus, tels que Familles rurales ou la Macif, afin de présenter des propositions de solutions concrètes.

Quatre propositions ont été retenues : « donner des moyens aux étudiants en santé de faire des stages hors du lieu de formation initiale (en développant notamment les hébergements territoriaux des étudiants en santé et les aides au transport), mettre en place et développer les équipes de soins coordonnées autour du patient (Escap) et mieux répartir les professionnels de santé » à travers par exemple « la création d’un guichet unique d’accompagnement qui centralise à l’échelle de chaque département, les besoins territoriaux, les aides financières, l’accompagnement administratif et les informations relatives à la vie familiale du professionnel ». Ils souhaitent aussi « développer de nouvelles manières de pratiquer susceptibles d’assurer à la population une prise en charge rapide et en proximité ».

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