Fumer des cigarettes a un effet impressionnant sur le cerveau, voici lequel
Vieillissement prématuré, maladie d’Alzheimer… le tabagisme quotidien rétrécit le cerveau, ce qui peut entraîner de la démence, selon des chercheurs américains.
Le tabac peut avoir des conséquences terribles sur la santé neurologique. Si l’on sait que fumer des cigarettes régulièrement peut provoquer des cancers et autres maladies pulmonaires, le tabac est tout aussi dangereux pour le cerveau. C’est ce que révèle une nouvelle étude, publiée dans la revue « Biological Psychiatry : Global Open Science », et relayée par « Futurism ».
Des chercheurs du Missouri et de Caroline du Nord ont examiné les données de plus de 32 000 Européens pour observer l’effet du tabagisme sur le volume cérébral, et vice versa. Les scientifiques ont examiné les données sur les comportements liés à la santé, les analyses cérébrales et les facteurs de risques génétiques, issus de l’ensemble des informations détenues par UK Biobank. Ils ont ensuite réalisé une analyse statistique, pour déterminer si le tabagisme quotidien entraînait une diminution du volume cérébral, au fil du temps. Le résultat est sans appel : selon les chercheurs, fumer de manière quotidienne rétrécit le cerveau, et un tabagisme plus intense entraîne une plus grande perte de matière cérébrale. Plus une personne fume sur le long terme, plus ces effets sur le cerveau sont irréversibles.
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Démence, maladie d’Alzheimer
La diminution du volume cérébral n’est pas anodine. Cela est associé à un vieillissement prématuré, et peut conduire à la démence, et à la maladie d’Alzheimer. Plus impressionnant encore, les chercheurs estiment que « 14 % des cas mondiaux de maladie d’Alzheimer pourraient être imputables au tabagisme ». Si ces dégâts sur le cerveau sont irrémédiables, cesser de fumer peut au moins interrompre le processus. « Vous ne pouvez pas réparer les dommages qui ont déjà été causés, mais vous pouvez éviter d’en causer davantage », insiste Yoonhoo Chang, auteur principal de l’étude, diplômé de la faculté de médecine de l’université de Washington. « Le tabagisme est un facteur de risque modifiable. Il y a quelque chose que vous pouvez changer pour arrêter de vieillir votre cerveau et vous exposer à un risque accru de démence, c’est d’arrêter de fumer. »
