Santé

Interdiction du fluor dans le biathlon : un changement majeur attend les athlètes

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Jadis vanté comme un produit miracle, le fluor est aujourd’hui pointé du doigt pour son impact néfaste sur l’environnement et la santé. Pouvant entraîner une fluorose dentaire ou osseuse, un excès de fluor dans l’organisme engendre des complications. Émail poreux, os fragilisés, mauvaise croissance des dents, problèmes thyroïdiens, le fluor est présent partout, dentifrice, eau du robinet, il est difficile de s’en prémunir… L’impact de cette substance sur l’environnement est également un problème : naturellement présent dans la croute terrestre, cette subtance, en excès due aux activités humaines, peut venir perturber la croissance de plantes mais également l’équilibre hydrique, et plus largement, celui de la faune et flore environnante. Cette décision, attendue depuis longtemps, marque la fin de 40 ans d’utilisation sans restriction des perfluorés, utilisés pour améliorer la glisse des skis. Bien que considéré comme efficace, ce produit suscite des préoccupations en raison de ses conséquences néfastes sur l’environnement et la santé des athlètes et des techniciens.

La saison de biathlon reprend ce samedi avec la Coupe du Monde à Ostersund en Suède, et cette nouvelle interdiction promet d’avoir des répercussions significatives. Le fluor banni, les courses devraient être plus lentes, selon les dires du quintuple médaillé olympique français, Quentin Fillon-Maillet. Celui-ci souligne qu’au cours des huit dernières années, plus de 90 à 95% des compétitions utilisaient du fluor, le considérant comme le test le plus performant. L’absence de fluor entraînera probablement des courses plus lentes, avec une différence d’environ une minute par tour sur une distance de 10 km.

Les athlètes expérimentent actuellement des alternatives au fluor, mais les Norvégiens semblent déjà avoir une longueur d’avance, comme en témoigne leur domination lors des premières courses de la saison. Cette avance suscite des inquiétudes quant à l’équité de la compétition, exprimées notamment par la Norvégienne Tiril Eckhoff, médaillée huit fois aux Jeux Olympiques, qui a récemment déploré les grandes différences observées entre les Norvégiens et les athlètes étrangers.

Quentin Fillon-Maillet partage ces préoccupations, soulignant que les Norvégiens ont toujours disposé de budgets plus importants et de moyens financiers supérieurs. Pour éviter toute triche, des contrôles stricts seront effectués sur les skis avant et après les courses, et tout résultat non conforme entraînera la disqualification du biathlète. Une saison de biathlon qui s’annonce donc marquée par ce changement majeur et par le défi de s’adapter à de nouvelles conditions de compétition. »

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