Santé

La question psy des parents : « Comment savoir si je couve trop mon petit dernier » ?

Votre petit dernier, c’est la prunelle de vos yeux. Vous êtes aux petits soins pour lui, vous préoccupez de ses maux, de ses fréquentations, ses activités et même de ses amours s’il est plus âgé. N’y a-t-il pas plus normal pour un parent ? Votre rôle n’est-il pas de veiller au bien-être de votre progéniture ? Certes, mais il se pourrait que vous le couviez trop, en «  parent-poule » qui vivrait dans l’inquiétude qu’il arrive malheur à son enfant. Quels sont les signes qui pourraient mettre un parent sur la piste du couvage de son dernier enfant ? On fait le point avec la psychologue spécialiste des enfants et adolescents, Catherine Verdier.  

Il existe plusieurs types de parents « poule », nous explique Catherine Verdier. Il y a ceux qui couvent leurs enfants dès leur plus jeune âge, aîné, benjamin ou cadet, mais qui lâchent naturellement du lest. D’autres s’inquiètent constamment pour leur dernier enfant et le couvent, en lui laissant la première place au sein de la famille. Ce qui n’est pas sans conséquences.  

Dans tous les cas, « un parent couveur » va s’inquiéter de la sécurité de son enfant. Il aura peur que l’enfant se blesse, qu’il ne se sente pas bien, se préoccupe de qui le garde ou de savoir si les enseignants sont adaptés », note la psychologue. Appels fréquents à l’école, questions intrusives sur les fréquentations de l’enfant, besoin fréquent de vérifier qu’il ne lui est rien arrivé sont autant de signes qui montrent que le parent empiète sur la « bulle » de son enfant. « Ils suivent toutes les consignes de pédiatres et de psy et ressentent le besoin que l’on comprenne les besoins de leur enfant, que les autres y soient aussi attentifs qu’eux. Les parents-poule ont beaucoup de mal à prendre du recul. Ils estiment que c’est la bonne façon d’agir et ne voient pas comment faire autrement. On ne peut pas leur jeter la pierre. Par exemple, si un enfant a été malade et a dû subir des opérations, cette surprotection est normale. » Souvent, ce couvage s’estompe à l’entrée à l’école primaire, car le parent a moins de contrôle sur l’enfant, qui découvre la sociabilité et les activités extra-scolaires.  

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