La santé de Françoise Hardy « décline », selon son fils Thomas Dutronc

Venu sur le plateau de France Inter (Source 1) pour évoquer sa prochaine prestation à l’Hyper Weekend Festival, où sa mère Françoise Hardy est à l’honneur, le musicien Thomas Dutronc en a profité pour faire une mise au point.

Admettant que sa maman “n’a pas le moral” et que “sa santé décline”, Thomas Dutronc assure toutefois qu’elle “n’est pas dans l’état où l’on peut souhaiter mourir”. Françoise Hardy ne souhaiterait donc pas en finir, du moins pas via une euthanasie, pas pour le moment. Et le musicien de comparer avec sa grand-mère, qui a été atteinte de la maladie de Charcot à la soixantaine, et qui a voulu disparaître à 70 ans, une fois qu’elle ne pouvait plus bouger ni la tête ni les bras. “Et elle a trouvé à l’époque, en 1990, un moyen de se faire euthanasier”, raconte Thomas Dutronc.

Revenant sur la santé de sa mère, le musicien a confié que celle-ci lui dit ne pas vouloir partir pour ne pas le rendre trop triste, et pour rester encore un peu plus à ses côtés, suivre ses réussites. “Elle me dit souvent que ce qu’elle a vécu de plus beau, finalement, sont les années d’enfance qu’on a vécues ensemble”, a-t-il raconté, ému.

Quant à cet hommage qui lui est rendu lors de l’Hyper Weekend Festival de Radio France ce week-end de fin janvier 2024, Françoise Hardy a exprimé ses doutes à son fils, estimant qu’il serait “plus cohérent que ce genre de concert hommage ait lieu quand [elle ne sera] plus là”. “Tu sais bien que c’est mieux de ton vivant, c’est beaucoup plus sympa”, lui a rétorqué Thomas Dutronc, qui y interprétera plusieurs chansons.

Concernant l’euthanasie, ou “aide active à mourir”, elle sera étudiée dans le cadre duprojet de loi sur la fin de vie, lequel devrait être présenté à l’Assemblée nationale en février prochain. Reçues le 8 janvier à l’Élysée par Emmanuel Macron, les principales religions du pays se sont réunies ce 23 janvier 2024 et ont fait part de leur opposition à tout changement législatif sur ce sujet si complexe.